Les randonnées ou sorties mensuelles ont pour but de créer, de maintenir  les contacts entre adhérents, anciens et futurs pèlerins. Elles permettent de belles découvertes et sont des moments de partage et d'amitié. 

Voici dans le pdf ci-dessous le programme de 2020.

Les randonnées  ou sorties mensuelles sont ouvertes aux adhérents de
l'Association Franc-Comtoise du Chemin de Compostelle.
Chaque adhérent a la possibilité d'inviter exceptionnellement un ou deux amis marcheurs s'il le souhaite.

Calendrier des balades 2020 - au 16 janvier 2020
Vous pouvez consulter et télécharger ce document avec Acrobat Reader Cliquez ici
Les Hauts de Belfort - Décembre 2019
Le temps incertain mais particulièrement doux en cette journée de décembre n'a pas découragé quatorze marcheurs bien décidés à partir à l'assaut des Hauts de Belfort et de ses fortifications.
Un petit tour de l'étang des Forges permet de se mettre en jambe, et de découvrir la réserve ornithologique le long du sentier de la Roselière. Cormorans, colverts, foulques semblent à peine perturbés par notre passage et par celui des nombreux joggers que nous rencontrons sur ce chemin prisé par les adeptes de la course dominicale.
Après le passage dans les marais, nous grimpons vers le fort de la Miotte en rejoignant le chemin de Compostelle qui arrive de Bellemagny. Le sentier sous les murs du fort, couverts de mousses, marque pour les pèlerins l'entrée dans Belfort.
A la Tour de la Miotte, nous quittons le chemin de Compostelle par un premier souterrain pour emprunter le Sentier des Hauts de Belfort, qui après le passage sur la passerelle du Vallon, nous conduit au Fort de la Justice. De là, au travers d'une prairie sèche relativement humide, nous rejoignons les Glacis du Château et le cimetière national de la Grande Guerre.
Contournant les fortifications et la Grande Mosquée, nous entrons dans la Vieille Ville par la Porte de Brisach, et rejoignons le gîte des Sœurs de l'Alliance où nous pouvons nous reposer et nous restaurer.
Après le repas convivial, nous reprenons notre chemin à travers la Vieille Ville pour monter le long des remparts du château et passer sous le Lion, toujours aussi imperturbable. Certains affirment cependant lui avoir vu bouger la queue ...
Après quelques passages en tunnel, nous contournons le château par le quatrième fossé, et gagnons la cour d'honneur en passant les pont-levis, puis la plateforme panoramique.
La vue sur le système défensif est superbe, avec à l'horizon la plupart des ouvrages de la ceinture fortifiée entre Vosges et Jura.
Nous redescendons en ville, passons sur, puis sous la Porte de Brisach pour remonter dans le quartier de la Miotte, par une pelouse sèche de plus en plus mouillée.
La pluie s'invite en fin de journée alors que nous redescendons par le chemin de Compostelle vers l'étang des Forges, guidés par un cerf-volant qui semble nous montrer le chemin.
Malgré un temps gris et pluvieux en fin de journée, tous s'accordent à trouver cette balade passionnante, alliant nature, histoire, architectures militaire et civile. Peu de goudron malgré la proximité de la ville. Beaucoup ont découvert ce jour là des lieux qu'ils ne connaissaient pas, ou qu'ils n'avaient jamais vus sous cet angle.
Texte et photos : René Michaux
 
Chemin des Moines vers Froidefontaine - Novembre 2019
Ce dimanche, 20 courageux se sont déplacés pour effectuer la boucle d’environ 16 Km.
Un petit changement au programme : l’église de Grandvillars étant occupée à partir de 10 h et souhaitant tout de même admirer l’orgue Espagnol, nous décidons de débuter à Grandvillars au lieu de Morvillars, la boucle restant la même.
Par une matinée fraîche et un brouillard épais nous cheminons à travers bois jusqu’à Recouvrance, joli village bien décoré et nous lisons les dictons écrits par les enfants des écoles et présentés tout au long de la route. Puis direction Brebotte où l’avancée d’une vieille ferme comtoise nous permet de manger à l’abri car la pluie commence à tomber.
Après cette pause bien appréciée, les ponchos et les parapluies sont de sortie.
Pour la deuxième partie du trajet, nous longeons le canal du Rhône au Rhin.
Nous passons près de l’église de Froidefontaine, église romane que nous ne visiterons pas, vu le temps « pluie et neige ». Les marcheurs sont pressés de terminer le circuit, passage par Morvillars et direction Grandvillars.
Les plus pressés ne connaissant pas le parcours se retrouvent dans les champs près de chasseurs en pleine battue. Merci au téléphone qui a permis de tout remettre en ordre.
Fin de la rando bien « gaugés » vers 16h.

Jacky Turinetti
Photos Danielle Brun-Vaunier, Bruno Géhant, René Michaux, Jacky Turinetti

 
Boucle de l'abbaye de Cherlieu - Octobre 2019

« La pluie n'arrête pas le marcheur » !

Ce dimanche matin, le dicton n'est pas démenti par la présence des seize personnes venues de loin pour certaines...

Rendez-vous était donné devant l'église du village de Vitrey sur Mance où ayant collaboré avec plaisir à la reconnaissance du parcours, quelques membres de l'amicale locale nous rejoignent.

Après les présentations, le groupe s'engage à travers les rues du village pour atteindre « par une petite grimpette » le chemin blanc en direction de Montigny les Cherlieu.

La couleur des nuages augure d'une précipitation certaine... qu'à cela ne tienne la bonne humeur est là !

Une halte au bord de l'étang offre la rencontre et l'échange avec quelques pêcheurs locaux juste avant la pluie !

Nous rejoignons le village de Montigny-les-Cherlieu par une petite route. Encore une petite grimpette pour atteindre le haut du village et, heureux de l'opportunité « d'être au sec » nous pénétrons dans l'église, expressément ouverte pour notre passage.

Outre la singularité de l'église, nous découvrons la maquette de l'abbaye du XIIe siècle telle qu'elle devait être à l'époque, à l'écoute des explications de Bernard (amicale de Vitrey).

Cela sera utile à notre effort d'imagination lorsque nous serons devant le mur seul vestige de l'édifice !

Au moment de reprendre le chemin sous la pluie, nous décidons d'éviter la montée en sous-bois et préférons parcourir les trois kilomètres par la route qui conduit aux gîtes à proximité du site.

Arrivés sur site, nous nous empressons « au pied  du mur » pendant une accalmie !

Le lieu impressionne par sa taille, les nombreuses dépendances en ruines laissent à penser de l'importance du site. Signalons au passage une association « Cherlieu présence cistercienne » qui se préoccupe de la restauration, en soutien avec les propriétaires et l'aide du loto patrimoine en 2020.

Les propriétaires du lieu, Christine et Alain, nous accueillent pour la pause pique-nique dans une grande salle récemment aménagée dans les dépendances.

Une fois débarrassés de nos protections de pluie, bien contents d'être à l'abri, nous tirons le repas du sac dans une ambiance détendue.

Christine nous rejoindra avec le café et nous prendrons le temps d'écouter « un moment d'histoire » à propos de ce lieu unique où vécurent jusqu'à 600 moines cisterciens en communauté.

Au moment de repartir, nous remercions nos hôtes pour leur chaleureux accueil, à recommander !

A présent, le chemin nous emmène à travers bois où les couleurs et odeurs de l'automne s'offrent  pour le plus grand plaisir des promeneurs.

Au passage, nous remarquerons « la source des moines », discrète en bordure de chemin, essentielle à l'installation des hommes en ce lieu au XIIe siècle et les vestiges d'une digue d'étang destiné à l'élevage de poissons comme le pratiquaient les moines.

En chemin, les amateurs de champignons ne se priveront pas de la cueillette de quelques beaux cèpes !

Sous l'alternance des chutes de pluie, nous progressons en sous-bois, et à travers les pâturages bordant la route en passant par le joli village de Chauvirey-le-Châtel, nous regagnons enfin Vitrey après avoir parcouru une boucle de 21 km !

Nous avons eu plaisir à préparer cette randonnée et nous remercions tous les participants. Nous la recommandons à d'autres désireux de découvrir le site remarquable de Cherlieu.

Marie-Laure Gelinotte et Florence Semprez
Photos Bruno Géhant et René Michaux

 
Avec nos amis suisses au Roc de Courroux - Septembre 2019
Merci à nos amis de l'Amicale Jurassienne de nous avoir accueillis par une belle journée sur ce site magnifique.
Après un départ de Courroux dans la fraicheur des brumes matinales, nous montons lentement en forêt vers le massif du Roc de Courroux qui domine Delémont. Les brumes disparaissent lentement quand nous arrivons à la Petite Roche que les plus téméraires escaladent par l'intérieur, tandis que les autres rejoignent le sommet par une voie plus classique. La vue sur les vallées encore embrumées est superbe.
Après une petite pause, le groupe se dirige vers le Roc de Courroux, qui offre une nouvelle fois la possibilité à chacun de montrer ses talents de grimpeur.
L'arrivée à la cabane de la Rochatte au son de l'accordéon annonce l'apéritif et la raclette, moment convivial de partage franco-suisse.
Le retour s'effectue pour les plus courageux par un chemin en forêt.
En conclusion, une belle journée, même si nous regrettons tous que les français aient été si peu nombreux.

Photos : Jacqueline Muster et René Michaux
 

Sur les traces de l'ermite Pierre Lamadou - août 2019

Bien étonné l'ermite de Plaimbois-Vennes que deux cent vingt ans après sa disparition, une belle assemblée s'intéresse encore à sa vie. Se trouvaient réunis des marcheurs de l'Association Franc Comtoise du Chemin de Compostelle AF-CCC et des sympathisants locaux,

Vie d'ermite qu'il avait décidé de mener pendant quarante cinq ans dans une grotte du massif du Jura, pour expier à ses yeux une faute que lui seul jugeait ainsi. C'est par le chemin qu'il emprunta pour arriver à son village d'adoption que nous débutons cette randonnée.

Passé le pont de Plaimont sur le ruisseau de la Reverotte, qui donne son nom à la vallée, c'est en sous-bois et avec un beau soleil que nous atteignons la cascade du moulin de Vermondans. Dans ce beau cadre propice à sortir les repas du sac, nous déjeunons, bien loin des privations que s'imposait notre ermite !

Raide la montée, dure la côte, après les agapes, et pourtant il fallait bien remonter sur le plateau.

Opportunistes nous nous délestons de nos calories superflues, les gâteaux de Nicole et Marie-Laure étaient délicieux.

Pierre Gardien dit Pierre Lamadou, ermite de Plaimbois-Vennes, notre marche se termine là où un calvaire à ta mémoire perpétue ton souvenir. Souvenir qui se perpétue chez tous les habitants du village. 

Nous te devons cette belle journée ensoleillée, empreinte d'amitié et d'harmonie. C'est pourquoi tu méritais bien ce petit témoignage accordé par des pèlerins, toi qui tous les ans te rendais à pied en pèlerinage à Einsiedeln, prier la Vierge Noire pour le bonheur de tes amis villageois.

A bientôt sur de prochaines randonnées.       

Jean

 

Châteaux et vallons en vallée de l'Ognon - juillet 2019
Ce dimanche 21 la journée s'annonçait chaude au niveau de la température, voire caniculaire. Et pourtant nous voilà nombreuses et nombreux au départ de la marche concoctée par Paul et Catherine, sur les coteaux de la vallée de l'Ognon.

Nos amis de l'association des chemins de Compostelle et de Rome - Bourogne/Franche-Comté (ACCR-BFC) venus en grand nombre, ce sont 30 marcheurs, qui de la cabane de chasse de Vitreux (39) suivent le guide du jour en empruntant « le chemin des vignes ».

Le parcours ombragé rend la température supportable. A travers bois nous arrivons à l'Espace Naturel Sensible de la pelouse de la Chaux, joli point de vue d'où nous apercevons le Mont Poupet et ses 850 m ainsi que les villages de Mercey, Romain,Vigearde et celui d'Etrabonne (25).

Etrabonne où nous arrivons par le sentier de découverte ou chemin des Rois Mages, qui perdus à leur retour de Terre Sainte ont trouvé l'eau de la fontaine    « très bonne » d'où le nom du village : Etrabonne « eau très bonne ». Plus scientifiquement ce nom viendrait du latin strata « chemin pavé » et bona « de bonne qualité ». La voie romaine à Etrabonne était peut-être une     « bonne route ».
Monsieur Philippe Baillard, membre de l'association « Promenade historique dans la vallée de l'Ognon » vient à notre rencontre pour nous présenter l'histoire du village d'Etrabonne où les barons ont eu beaucoup d'influence au fil des siècles, sur le plan judiciaire notamment (baillage créé en 1436).
Monsieur Baillard nous fît entrer dans la cour du château et nous conta avec passion l'histoire de ce château dont sa famille est propriétaire par un curieux hasard depuis 1956.
Ce château a « vécu » au rythme des guerres et fut sauvé de la destruction lors de la Révolution car il avait été transformé en ferme. Il conserve son caractère féodal avec une tour maîtresse ronde qui faisait 28 m de haut à l'origine. Écouter notre guide est passionnant et sa demeure prend vie sous nos yeux, avec les       « routiers » qui en font le siège. Ce château est inscrit dans la Grande Histoire, il continue au rythme des fêtes familiales et s'inscrit dans les promenades historiques de la vallée de l’Ognon.
Nous prenons note de son ouverture lors des journées du patrimoine.

Monsieur le Maire nous a ouvert la porte de la salle des fêtes, un joyeux casse-croûte arrosé et terminé par de bons gâteaux permet à chacun de faire plus ample connaissance. François de la Confraternité est venu se joindre au groupe.

Gilbert et Danielle profitent de cet instant pour dire tout le plaisir d'une randonnée inter associations, à renouveler.

Les sentiers ombragés nous permettent de rejoindre le village viticole du Moutherot. D'un commun accord nous préférons « le blanc de la fontaine » !!

Retour par Jallerange, avec une magnifique vue sur la vallée de l'Ognon, avant de découvrir la cour et le jardin du château de Jallerange, par les grilles.
Les pauses sont émaillées par l'avancée de l'étape du tour de France du jour.
Puis depuis Pagney, vue par-dessus les murs d'enceinte sur deux châteaux, initialement des pavillons de vendanges, agrandis au 19ème siècle, appartenant à des membres du Parlement de Besançon.

Le retour se fait par « la vieille route », peut être la voie romaine Pontailler-Besançon.. un joli sentier en sous-bois bordé de murgers. Ces murs bordaient d'anciennes parcelles de vignes, on imagine le travail des viticulteurs jadis.
Belle et sympathique randonnée, beau parcours apprécié par tous avec une belle étape « patrimoine » qui a donné à chacun l'envie d'en savoir plus.

Danielle et Paul
Photos Jean-Yves  - Plus de photos en cliquant sur le lien  https://photos.app.goo.gl/QJckbbGoMRqr4bLG9

 


 

Sur le chemin de Compostelle entre Besançon et Marnay - juin 2019
Pour quelques participants, ce dimanche 16 juin,  il s’agissait d’une première car ils ne connaissaient pas encore ce parcours tracé depuis 2008 avec l’aide des communes et municipalités, pour les pèlerins partant de Besançon et voulant rejoindre le chemin principal à Marnay après 23 km de marche.
S’agissant d’une randonnée en ligne, nous nous sommes donnés rendez-vous à Marnay à 8 h 30 pour rejoindre en co-voiturage le point de départ au Centre de Soins à Besançon-Tilleroyes.
Le chemin s’abrite sous une belle forêt avant de traverser Serre-les-Sapins et de rejoindre Champvans-les-Moulins par un joli vallon et un nouveau tracé réalisé par la commune. Après un bel effort pour gravir la grapillotte de la colline de Champagney nous arrivons vers l’église qui domine le village pour une halte salutaire et réconfortante.
Plus loin, l’arrêt à Audeux nous a permis de découvrir son surprenant lavoir et la belle ferme en contrebas. Un nouvel accès à Placey, balisé récemment, fait apparaitre plus loin le panorama sur les environs et le village blotti dans son vallon qui nous accueille pour l’arrêt pique-nique auprès du beau lavoir avec le confort de tables installées par la commune du village.
Après quelques petits dénivelés et la traversée du village de Franey nous arrivons à Cordiron caractérisé par son château bien restauré par un passionné et son beau lavoir. Nous découvrons ensuite le nouvel itinéraire qui passe par de beaux chemins agrémentés d’étangs et de bosquets jusqu’à Ruffey-le-Château. Le but final apparait dans le lointain et nous rejoignons Marnay après la traversée de la rivière l’Ognon.
L’arrivée à Marnay a permis pour certains de découvrir la fresque de Manola et la statue de Saint Jacques installée dans l’église lors de la dernière année jacquaire. A noter également sur la place de l’église les deux QR codes concernant la ‘’fresque de Marnay’’ et les ‘’2000 km de Marnay à Saint Jacques de Compostelle’’.
Malgré une assistance limitée à 5 participants (fête des pères, départ sur le Chemin, etc..) qui ont répondu à l’appel du chemin nous avons apprécié cette belle balade dans la convivialité et l’amitié, bénéficié d’un temps superbe et découvert un beau chemin aux portes de Besançon.

Jacques Sutter

Balade de la Saint-Fromond avec nos amis suisses
A l'invitation de nos amis suisses de l'Amicale Jurassienne, nous avons participé à la balade de Miécourt à Bonfol, pour célébrer le saint local, Saint-Fromond et assister à la célèbre bénédiction des animaux.
Une vingtaine de pèlerins sont partis tôt le matin de Miécourt, en suivant le nouveau chemin de Compostelle initié par l'Amicale jurassienne.
Un petit détour nous a permis de découvrir le monument Flury, du nom de l'observateur en ballon suisse victime de la première guerre mondiale.
Arrivés à Bonfol juste à temps pour la messe, nous avons ensuite suivi la procession, émaillée des étapes de bénédiction de l'eau à la fontaine, des champs et enfin des animaux à la chapelle Saint-Fromond.
Chiens, chats, volailles, chevaux, poneys, moutons, chèvres, et même un escargot ont reçu la bénédiction de Saint-Fromond.
Une belle matinée, terminée dans une ambiance festive dans la 'cantine' de l'amicale de pécheurs.
Merci à nos amis suisses pour ce beau moment de convivialité.

Texte et photos, René Michaux
 
Montbozon et alentours (70) - mai 2019
Ce dimanche 19, nul n'a résisté au « dessert de Roi et au Roi des desserts ». En effet, nous voici pour commencer la journée au cœur de la fabrication du biscuit de Montbozon, à la Biscuiterie Lanternier. Le chef pâtissier met en route la vidéo qui relate l'histoire de ce petit biscuit qui a fait le tour du monde. Le succès du biscuit va jusqu'au Japon, où salon a été tenu avec un grand succès et même sa fabrication sur place.

Départ de la randonnée sur le circuit des lavoirs et des fontaines à Fontenois. Le petit groupe a osé braver les prévisions météo pessimistes ; capes, parapluies sont prévus !!
Le village compte quatre fontaine-lavoir-abreuvoir dont la plus connue est circulaire, située au milieu du village. Sa construction date de 1828, son dôme de zinc suscite notre admiration.

Nous voilà dans le finage de cultures de colza, de blé, en route pour le hameau du Saut de Corneille.

Pourquoi ce nom de hameau si imagé ? La légende dit que le seigneur de Bouhans voulait bâtir une métairie sans savoir où, il lâcha une corneille privée en ayant décidé que le lieu serait l'arrêt de son premier vol. La corneille s'abattit sur le monticule entre Cognières et Bouhans et là il fonda ledit hameau.

Le viaduc de la ligne PLM Besançon-Lure nous étonne par sa majesté. Là, une voie verte est en cours de construction pour permettre aux promeneurs, aux cyclistes, de se rendre à terme de Loulans-les-Forges à Lure.
Nous découvrons Bouhans, le village du poète paysan Emile Raguin et, comme le hasard n'existe pas, nous avons le plaisir de rencontrer sa petite fille qui nous renseigne sur le patrimoine du village, notamment sur le Chêne de Courbon. 

Les nuages menacent mais restent à distance. Cela nous permet de voir l'église de Thiénans devenue la mairie de cette commune. Nous rejoignons Montbozon par le Chemin de la Galeuse, sans omettre d'admirer le jardin de Florencia.
Viviane et Patrick nous accueillent dans leur belle demeure du 17ème siècle, relais postal transformé en chambres d'hôtes, APAVA.
L’apéritif offert par nos hôtes réchauffe notre casse-croute avant que nous allions nous chauffer au feu de bois et nous régaler du dessert concocté par Viviane. Le bien-être et la chaleur engourdit le groupe qui a du mal à prendre congé pour suivre Geneviève, notre guide. Elle va nous présenter cette « petite cité comtoise de caractère » avec sa passion naturelle. Devant la fontaine du Cygne, Nicole a essayé de prendre un envol...en vain !

Nous allons à la rencontre du bourg bas. Là, nous traversons l'ancien orphelinat devenu une maison familiale rurale de renom. Nous remontons au niveau de l'ancien couvent et via un passage « réservé » aux initiés, nous voilà à la Maison Forte Bouda construite au 16ème siècle, la cour Renaissance retient nos regards. Le matériel collectionné et classé par Monsieur Bouda nous ébahit.
Notre guide, passionnée par son village, a su nous faire surfer de par les siècles, nous avons découvert la richesse de cette cité discrète et combien attachante.

Nous quittons Montbozon par «la vieille route de Fontenois» pour retrouver nos véhicules juste avant que la pluie ne donne libre cours à sa « chute ».
Nous avons découvert une cité dont les habitants ont à cœur de partager leur enthousiasme d'y être né et d'y vivre. Je pense que chacun reviendra un jour revoir un peu de cette vallée de l'Ognon.

Danielle Brun-Vaunier
Photos Danielle Brun-Vaunier


 

Aux alentours de Vesoul (70) - Avril 2019
Ce dimanche 14 avril nous sommes 9 devant le théâtre Edwige Feuillère de Vesoul pour partir à 9 heures. Le temps est frais, - 3° ce matin, et, semble-t-il, de la neige sur Belfort ! 
Nous traversons Vesoul en passant par la mairie, le quai Yves Barbier, puis par les jardins municipaux en longeant le Durgeon. Ensuite, direction Vaivre par la piste cyclable. Nous passons dans Vaivre en montant devant l’église et nous dirigeons vers le camp de César que nous contournons afin de découvrir une vue d'ensemble sur la plaine de Vaivre, le lac, la ville de Vesoul, le site des usines PSA, Montigny-les-Vesoul ainsi qu'un horizon assez lointain en pouvant imaginer la plaine de la Saône. Après ce détour nous nous retrouvons sur les falaises avec une vue générale sur le village de Chariez où nous descendons ensuite. 

C'est ici à l'entrée du village que nous attendent Mmes Annick Guillaumot et Renée Thevenot pour commenter une visite. Après nous avoir présenté la Maison Forte, les anciens remparts, nous visitons l'église (ici nous rejoignent Nicole et Danielle), le moulin, les 7 calvaires dont un classé, les 7 fontaines et bien sûr de nombreuses maisons typiques vigneronnes avec leurs portes de caves bien particulières.

Mme Guillaumot nous confie ensuite les clefs de la petite salle des fêtes, nous pouvons ainsi nous restaurer au chaud et profiter des commodités.

L’après-midi nous repartons sur le village de Vaivre, empruntons une partie des rives du lac, pour ensuite grimper par le Chemin de Croix et arriver à la Chapelle de la Motte. Au sommet nous découvrons la vue à 360° sur la ville de Vesoul, le Sabot de Frotey, la plaine de Pusey.

Retour vers les voitures après avoir marché 22 km, un peu plus que les 18 annoncés ! 
Merci à tous les participants.
Jacques Simon

Photos Jacques Simon, Nicole Blivet
D'autres photos sont publiées ici
 
Randonnée avec nos amis alsaciens, Bellemagny (68) - Mars 2019
Quarante huit randonneurs et un chien, d'Alsace et de Franche-Comté, se rencontrent en ce dimanche de fin d'hiver à Angeot pour une marche autour de l'ancienne frontière, sur la ligne de partage des eaux.
Par un temps frais mais très ensoleillé, nous prenons le Chemin de Compostelle à l'envers, puis tournons à travers bois vers Vauthiermont. Le village garde toujours les traces de son rôle passé de poste de douane. Nous continuons à travers bois et champs pour entrer en Alsace, ancienne frontière encore bien marquée par des bornes gravées d'un F et d'un D martelé.
Le passage dans les champs et les bois se révèle un peu plus humide que prévu, et nous oblige à quitter quelquefois le chemin pour trouver un terrain plus sec dans les sous-bois.
Après Bréchaumont, nous nous regroupons devant l'église fortifiée de Saint-Cosme.
Dernier kilomètre sur la route avant d'atteindre Bellemagny où les sœurs du couvent nous accueillent très chaleureusement.
La table est mise, l'apéritif est servi ... la bonne humeur générale et les vins d'Alsace réchauffent l'ambiance.
Pendant que nous profitons de ce bon repas, le ciel se couvre, le temps change.
Nous repartons sous la pluie, froide, fouettés par le vent.
Le retour s'effectuera pour beaucoup en suivant le chemin de Compostelle jusqu'à Angeot, tandis que les plus courageux, ou les moins frileux, continueront la boucle par Eteimbes.
Finalement, une belle journée, pleine de rencontres et de beaux chemins, marquée par l'hospitalité légendaire des sœurs du Couvent de Bellemagny.
Une marche commune à renouveler tous les ans.
Photos Claude et Jackie Bernasconi, Claude et Jocelyne Perrot, René Michaux
D'autres photos sont publiées ici.
 
Circuit des 6 communes du Pays de Montbéliard (25) - février 2019
Ce dimanche matin 17, par -3° et un beau soleil radieux notre groupe de 20 personnes se met en marche.

Quelques escaliers et nous sommes déjà sur les hauteurs d'Exincourt.
Devant l'Axone, d'un côté vue sur Audincourt et ses environs avec en fond la chaîne du Lomont, contrefort de la Suisse, de l'autre côté vue sur Montbéliard, le Mont-Bart, et les Vosges, le Ballon d'Alsace enneigé.
Nous descendons jusqu'à l'Euro Vélo 6 que nous longeons un moment pour arriver au vieux village d'Exincourt. 

Puis direction les hauteurs de Taillecourt avec un point de vue sur la plaine et le point de départ de notre randonnée en campagne. 
Nous arrivons à l'orée du bois de Taillecourt, prenons le sentier balisé dans le grand bois qui nous conduit à Etupes avec un beau chemin facile. En sortie de bois nous traversons un verger pédagogique avec des variétés d'arbres fruitiers régionaux et un arboretum.

Enfin c'est l'heure du casse-croûte, bien installés au soleil dans une aire de repos près d'un parcours Vita avec tables et bancs...que du bonheur!
Saint-Jacques veille sur nous car pendant cette pause deux de ses disciples partagent leur clafoutis aux prunes : très bonne idée.

Après nous être reposés et restaurés pendant une heure, il faut reprendre le chemin : direction Dasle à travers les bois puis Audincourt, quartier des Cantons. A l'entrée de la ville nous arrivons sur la piste cyclable, le soleil est chaud et généreux, nous rentrons tranquillement par cette voie en passant devant l'ancienne gare d'Audincourt, les cinémas, et arrivée à notre point de départ .

En conclusion : une bonne équipe de pèlerins, marche dans le "" DOUBS "" et la météo favorable, recettes d’une belle journée de partage et d'échanges.
Merci à tous, Ultréïa !

Claude et Jackie Bernarsconi
Photos Claude et Jackie, René Michaux, Nicole Blivet
 

Pesmes (70140) et environs - janvier 2019
Ce dimanche 20 janvier nous démarrons la randonnée à Pesmes, par un temps frais et un ciel presque bleu, avec 15 marcheurs.
Nous passons par un traje et arrivons devant l'ile de la Sauvageonne, lieu de baignade et de pêche en été. Après environ 500 mètres de goudron, nous empruntons un chemin blanc qui nous conduira à Mutigney dans le Jura. Au passage, un rayon de soleil inattendu nous offre une superbe vue sur le château de Pesmes. 
A Mutigney, plusieurs haltes pour admirer le château (de loin, car c'est privé) et plusieurs fontaines. Le rayon de soleil était très fugitif puisque nous revenons sur Pesmes avec la neige qui deviendra crachin.
Retour en Haute Saône en traversant l'Ognon avec un beau point de vue depuis le pont sur le barrage. Passage devant le Musée des anciennes Forges de Pesmes où étaient fabriqués des sécateurs il y a une quarantaine d'années. Des visites sont organisées l'été par de bénévoles.
Un petit tour le long de l'Ognon qui nous accompagnera tout au long de cette journée.
A l'arrivée dans Pesmes, la pluie, elle aussi, nous accompagne mais nous continuons la visite des petites rues pour admirer le patrimoine (château, vieilles demeures, ruelles...)
Il est l'heure de se restaurer et Claudine nous attend avec l'apéritif !! Comme par hasard, la salle prêtée par la commune s'appelle Saint-Jacques et se situe rue Saint-Jacques ! Le chauffage est le bienvenu pour sécher les vêtements et se réchauffer.
Vers 14 h nous nous dirigeons sur le village de Malans pour la visite du parc du château qui est ouvert toute l'année au public gratuitement. Les propriétaires aiment voir les visiteurs profiter de toutes ces oeuvres très originales. Ce lieu qui s'appelle Ile Art est devenu très connu dans la région et attire beaucoup de touristes l'été. La visite complète demande environ une heure et demie avec un beau parcours un peu accidenté et qui se termine dans une ancienne carrière.
Le retour s'effectue par une petite route goudronnée et nous revenons au parking vers 17 h après une journée bien humide mais qui n'a pas empêchée la bonne humeur.

Danielle Voilly
Photos Nicole Blivet et René Michaux

 

Paysage, culture et bâtiments religieux à Besançon - décembre 201...
Dans la grisaille matinale, le cœur gai, douze pèlerins partent à la rencontre du Vésontio de Jean. Du parking de la Rodia à la friche industrielle de la Rhodia, il n'y a qu'un pas pour franchir le Doubs.  Nous découvrons l'entrée du tunnel ferroviaire de la ligne du tacot de Besançon Amathay-Vésigneux. Ce tunnel long de 464 m débouche à Tarragnoz pour monter sur Beure, Larnod. Une future destination touristique sera peut être envisagée, par exemple un accès par ascenseur à la citadelle.
Nous empruntons le tunnel fluvial « canal du Rhône au Rhin » pour nous retrouver au pied de la citadelle de Vauban et des nombreux « escaliers » à gravir. La montée fut agrémentée par une incursion dans un abri sous roche, destiné aux soldats demi solde de Napoléon.
Nous voilà arrivés devant le fronton du chef d'oeuvre de Vauban, inscrit au patrimoine de l'Unesco. La vue panoramique sur la ville nous récompense de nos efforts mais il faut redescendre par des « escaliers » pour mieux voir que nous sommes dans une boucle du Doubs. 
Nous arrivons à la porte Rivotte, une des deux dernières portes de la ville.
La maison Maréchal que nous découvrons est un joyau de la Renaissance.
Nous retrouvons Françoise et Nicole en chemin pour arriver à l'horloge astronomique où la conférencière passionnée nous attend. Un chef d'oeuvre conçu par Monsieur Verité de Beauvais dont la construction sur place a mis 4 ans pour un fonctionnement optimal.Que de cadrans ! D'aiguilles ! D'automates ! pour ravir nos yeux, nos oreilles grâce à des réglages précis. Cette mécanique doit être remontée chaque jour pour perpétuer le temps...

Jean bat le rappel, car l'astronomique va faire place au gastronomique. 

Après avoir emprunté encore une volée d'escaliers et un « traje », nous voilà dans le foyer du jour de Claudine, où elle nous attend avec une table riche en amuse-bouche colorés. Nous sommes tous ravis d'être au chaud et nous avons faim.

La pause digestive est de courte durée. Heureusement, la mirabelle nous donne le courage de repartir affronter les frimas ! Un rendez-vous est à honorer avec monsieur Daniel Weber de l'association Culturelle Patrimoine de Sainte Madeleine.

En chemin, nous passons devant un endroit célèbre : le lieu de naissance de Françoise, avec l'enseigne de la boucherie Chevaline familiale bien connue des bisontins.
Visite commentée de l'église de la Madeleine avec un passionné qui nous emmène à la rencontre des Bousbots. 
Le quartier de Battant, comme partout à Besançon, était couvert de vignes. La confrérie des vignerons, de saint Vernier, ou saint Verner fut créée. Ce saint ne fut guère en odeur de sainteté avec l'église car considéré comme buveur, toutefois ses reliques furent amenées en 1548 à l'église halle de la Madeleine pour sa canonisation.
Notre guide est rejoint par Anne-Marie pour nous faire découvrir la richesse des habits liturgiques rangés dans un chapier. Le devant d'autel du 18ème siècle, brodé en perles et paille, nous ébahit !
Les habits bénis sont dans des meubles. Les tissus sont exceptionnels, tissés de fils d'or ou brochés ou gaufrés ce qui faits que certains vêtements liturgiques sont classés aux monuments historiques.
Notre intérêt pour les objets religieux redouble lorsque l'on découvre la collection de l'étage. 
Le musée dédié à la grande guerre, notamment aux aumôniers militaires, nous laisse sans voix car ils disposaient de valises chapelle pour célébrer la messe au plus près des combattants.
Monsieur Weber nous parle de la vierge noire d'Einsiedeln, nous attendons avec impatience la future exposition pour mieux connaître ce pèlerinage cher aux Franc-comtois.

De retour dans les rues du quartier Battant pour découvrir les cours intérieures, notamment celle de l'Hôtel de Champagney. Puis descente vers le Doubs, découverte de la maison natale du théoricien socialiste Proudhon. La source de la Mouillière porte bien son nom, c'est un exutoire du bassin versant de Thise-Chailluz. Retour par les quais pour admirer encore la majesté des fortifications de la citadelle.
Contents et fourbus nous nous séparons en comprenant que Besançon reste encore à découvrir.

Merci Jean pour ce petit tour culturel et historique. 
Merci Claudine pour notre halte de midi bien confortable. 

Danielle Brun-Vaunier
Photos Danielle Brun-Vaunier, René Michaux, Nicole et Daniel Blivet 
 

Bassin de Champagney, rigole et canal de Haute- Saône - Novembre ...

Par une journée bien froide, nous étions dix à affronter la bise pour découvrir l'histoire du canal de Montbéliard à la Haute-Saône.

Lancés peu après la guerre de 1870, les travaux ont subi de nombreux contre-temps, techniques et politiques. La partie est du canal, de Ronchamp à Allenjoie, n'a été mise en service qu'en 1926 ... quand son utilité n'était plus si évidente. Quant à la partie ouest de Ronchamp à Conflandey, elle resta à l'état de projet.

Nous partons le matin du port de Frahier, point haut du canal, en direction de Châlonvillars. Quelques détonations nous rappellent que la chasse est ouverte. Prudence donc.

En partie le long du canal, en partie dans le village de Frahier, nous arrivons à l'entrée du tunnel de la Forêt, dérangeant au passage un sanglier qui a compris, lui aussi, que la chasse est ouverte. Nous découvrons au passage les chambres de minage, installées à la demande des autorités militaires.

Nous grimpons sur la crête pour franchir le tunnel, profitons de la vue embrumée sur les Vosges, le Jura et la butte d'Etobon. Nous redescendons à travers champs - gilets jaunes bien visibles pour éviter la confusion avec un sanglier - et traversons une zone d'étangs pour rejoindre le canal.

Au passage, sur la petite route d'Evette, nous provoquons avec nos gilets jaunes une réaction passagère mais bien visible chez quelques conducteurs angoissés ...

Retour au port de Frahier, sous un soleil glacial, pour profiter d'un pique-nique bien mérité.

Après le repas, nous repartons en direction du bassin de Champagney, le long de la rigole d'alimentation. M. Marchal des VNF nous y attend pour nous accompagner sur la digue et présenter l'ouvrage. Après une période d'entretien, le niveau du bassin est en ce moment au plus bas, et attend la pluie pour se remplir à nouveau.

Nous découvrons la structure du barrage, ses faiblesses, les travaux de maintenance, les différents types de vannes, et les protocoles et outils de surveillance. Le niveau particulièrement bas du bassin nous permet même de distinguer le tracé de l'ancienne voie ferrée qui, de Ronchamp au chantier, permettait de transporter les matériaux.

Nous revenons par la rigole jusqu'au port de Frahier.

Le patrimoine et l'histoire du canal ont été pour beaucoup une découverte. Nous avions nous-même découvert cette histoire passionnante lors de la préparation de la balade en s'appuyant sur le livre "Le bassin de Champagney & le canal de Saône" par Pierre Klinger. 

Martine et René Michaux

 
Vallée du Doubs, Château et Fort de Montfaucon - Septembre 2018

Les journées de fin d’été sont souvent les plus agréables pour nos balades, du soleil mais pas trop, une température idéale pour marcher, et plein de récits à partager …

Nous étions neuf au pied de la Citadelle de Besançon, sur le parking de l’ancien site industriel de la Rhodia, prêts à traverser puis longer le Doubs par l’Eurovélo 6 jusqu’à La Malate. Nous rencontrons peu de monde le matin sur cet axe Nantes-Budapest. Nous montons ensuite par un sentier vers les ruines du château de Montfaucon, vestiges de l’ancienne forteresse des Montfaucon-Montbéliard qui étendaient leur influence sur toute la Comté et une partie du Pays de Vaud.


Dans les ruines de l’église, une messe se termine par un baptême, et nous sommes tous invités à prendre l’apéritif offert par la mairie de Montfaucon.

Inattendu, ambiance festive assurée, avec petits gâteaux et dragées.


Après un pique-nique dans la basse-cour au pied du château, gâteau de noix d'Antoine aidant, nous grimpons sur la deuxième falaise pour atteindre le Fort de Montfaucon, magnifique point de vue sur tous les environs de Besançon. Daniel évoque avec nous son passé militaire, et ses souvenirs de transports de munitions depuis ce fort, toujours terrain militaire.


Nous redescendons ensuite au château par le ‘nouveau’ village de Montfaucon, pour prendre un petit goûter vers la fontaine, partageant le gâteau de ménage amené par Daniel.


Dernière bonne surprise, nous bénéficions d’une visite guidée quasi-privée du château, et des ruines de l’ancien bourg déserté au 19ème siècle désormais envahi par la végétation. L’association qui nous a accueillis a réalisé de gros travaux pour mettre en valeur les ruines, en débroussaillant et en sécurisant le site.

Redescendus dans la vallée du Doubs, nous empruntons à nouveau l’Eurovélo 6, cette fois beaucoup plus fréquentée par de nombreux cyclistes, patineurs, et roulettes en tous genres.

Encore une balade fort sympathique, avec un temps très agréable, et surtout émaillée de quelques bonnes surprises.


René Michaux

Photos Pia Robin, Paul Courtoisier, René Michaux

 
A la découverte de Rougemont (25) et de ses environs - août 2018
Ce dimanche 19, voilà une concentration de randonneurs qui se met en route. Les passants sont interloqués de voir autant de monde de si bonne heure, nous sommes 19,  accompagnés de la petite chienne Boubou.

Départ de « la Place » qui en fait est le soubassement de l'église envisagée au 17ème siècle et laissée en l'état faute de finances.
La famille de Rougemont connue depuis le 11ème siècle a donné des seigneurs, des archevêques. Leur influence leur conférait une place de choix, dans l'église de Besançon, ils étaient les premiers derrière le Comte de Bourgogne et les Montfaucon.

L'architecture locale est faite de pierres blondes pour l' hôtel de ville et les anciennes halles au grain, et le lavoir sous forme d'impluvium romain.
Je mêle mes souvenirs de mes années collège car c'est là qu'était la cour de récréation avec tous ses souvenirs.
Passage par le chemin des fossés qui est en fait la troisième ceinture de ce bourg fortifié, actuellement petite cité comtoise de caractère.

Le groupe atteint la Chapelle St Hilaire, lieu d'un ancien temple païen. A proximité, des fouilles ont permis de confirmer l'existence de l'ancien village de Nahon.
Là, nous empruntons le circuit N°7 balisé par le Club d'Orientation et Randonnée pour rallier la forge Montagney où nous attend Annie.
Avant d'entrer dans le bâtiment dédié au haut fourneau, nous découvrons qu'au 17ème siècle, la Franche-Comté se place derrière la Lorraine pour la production de la fonte. Louis XIV a envoyé un émissaire pour que la production de boulets de canons soit assurée par cette forge. Plus de 14 000 boulets de différents calibres ont été livrés et ont assurés la réputation de la forge de Montagney.

Les explications relatives au fonctionnement du haut fourneau captent toute l'attention du groupe. Je dois préciser qu'Annie est passionnée par l'histoire de la Forge qui fait partie de son paysage depuis toujours.
Le remplissage du gueulard de charbon de bois et minerai de fer en égales proportions pour obtenir de la fonte a suscité des questions. 
Ce haut fourneau fonctionnait 24h sur 24 et produisait 5 tonnes de fonte par jour.

Cette forge et son haut fourneau peuvent être présentés au public grâce à l'investissement de l’association des amis de la forge qui a oeuvré à leur remise en état, à leur conservation. La communauté de communes a été le maître d'ouvrage pour la protection du patrimoine « industriel » local.
Je crois entendre que midi est là et la faim a sonné ! Il est temps de trouver un coin à l'ombre pour savourer nos casse-croûtes et les gâteaux confectionnés par Catherine, Nicole..Pause au bout du pont sur l'Ognon, qui nous mène à Montagney.

L'ombre du bois Lassus nous accompagne, il fait très chaud et Boubou nous signale qu'elle a soif !

En plein soleil, la montée vers la colline de la citadelle de Rougemont a raison de nos forces. Monsieur Merme, notre guide, entend le groupe et arrive en même temps que nous devant la maison d'autrefois, ancienne maison vigneronne. Elle retrace le passé vigneron de Rougemont, présente la vie et le travail des petits paysans-vignerons de la fin du XIXème siècle. Dans les différentes pièces, il y a des outils, des meubles anciens, du linge, une culotte fendue fait fantasmer..
René s'imagine à table chez Isidore, notre sympathique hébergeur de Villers-sur-Saulnot.
Paul découvre un sabot bricolé pour aller cueillir les brimbelles.
La vigne de Champotey produit encore un vin de qualité, et un mousseux depuis 2017. La vinification est faite dans les caves de la citadelle par les jeunes vignerons de Rougemont. La tradition perdure
Retour par la rue de la petite côte pour aller voir une des portes du bourg, la porte du Moulin.
Retour sur la place et pas de possibilité de nous désaltérer, les cafés sont fermés

Petite Balade de vacances qui, je l'espère, aura donné envie de revenir dans ce coin de campagne riant sous le soleil.

Danielle Brun-Vaunier
photos Paul Courtoisier, René Michaux
 

Aux alentours de Saint-Hippolyte (25) – juin 2018
Dès le départ de ce dimanche 17, une belle surprise : Daniel attendait notre petit groupe vers le pont de Bief avec café et brioches ! 
Quelques mots échangés en toute amitié et puis c’était le départ pour une montée musclée à flanc de coteau. Les deux jeunes nouveaux participants, Julie et Cyril, grimpaient allégrement tandis que les habitués prenaient leur temps pour arriver au sommet et admirer la vue sur la vallée. Après Liebvillers et ses beaux lavoirs, notre joyeuse troupe s’est dirigée vers l’impressionnante grotte du Bisontin. La sente en bordure de falaise nous a conduits jusqu’à la chapelle Notre Dame du Mont, ouverte. Nous avons ainsi pu admirer en toute sérénité ses vitraux colorés figuratifs. Mais il était temps d’ouvrir les sacs à pique-nique et, pour René, d’offrir à Martine un très spectaculaire chapeau d’anniversaire ! La jolie descente nous a fait atteindre Saint-Hippolyte. Son histoire très riche, dont celle du fameux Saint Suaire, a retenu l’attention de tous. De même qu’une distraction imprévue : le vide-grenier qui avait lieu ce même jour dans le centre du bourg. La randonnée s’est poursuivie en traversant le confluent du Doubs et du Dessoubre puis en longeant un beau chemin plat et ombré le long de la rive du Doubs. 
Arrivés au terme de cette randonnée très plaisante, nous avons remercié chaleureusement Jacques Dato-Braconnier, l’organisateur de cette journée de détente et de culture. 

Nicole
Photos Nicole et René 
 

les traces jacquaires autour de Charcenne (70) - mai 2018
En marge du Chemin de Compostelle autour de Charcenne et ses traces jacquaires....

Côtoyer le Chemin de Compostelle et découvrir le patrimoine jacquaire entre Autoreille et Avrigney, voilà l’objectif de cette balade du 20 mai qui a emmené 18 personnes sur une boucle d’environ 18 kms.

Après la visite de l’église d’Autoreille au départ, ouverte pour la circonstance et la découverte du lavoir du village avantageusement restauré, le groupe se dirige à travers prés et vignobles vers le village de Charcenne, blotti au fond d’un vallon, et bien connu pour ses deux belles entreprises la fromagerie Milleret et l’activité touchant à la production de cépages vendus dans le monde entier.

Mais, moins connues, de belles surprises nous attendent avec le modeste oratoire Saint Jacques érigé au XIXème siècle dans le haut du village au lieudit ’’Corne Jacques’’ à l’intérieur duquel une niche creusée dans une pierre accueillait une statue de pèlerin. Nous retrouvons cette belle statue, bien restaurée et protégée dans une famille de Charcenne où nous sommes accueillis chaleureusement pour la découvrir. Il s’agit d’une statuette populaire en pierre locale monolithe, estimée de l’époque XVIème siècle (?). Le groupe est évidemment ému de découvrir ce témoignage du passé qui est parvenu jusqu’à notre époque quasiment intact prouvant que la dévotion à Saint Jacques était bien présente dans nos campagnes.


Au passage, nous apprenons que dans le cimetière qui surplombe le village où a été préservée l’ancienne église du village, classée par les affaires culturelles et dont certains beaux vestiges notamment l’arc triomphal date du XIIème siècle, se trouve la tombe du grand-père de Johnny Halliday où des fans viennent parfois retrouver les traces du chanteur.
La traversée du village nous permet de découvrir au passage les façades rustiques des maisons de vignerons, ainsi que le château de Charcenne, imaginant l’activité agricole et l’animation intense qui régnait dans le village qui abritait dans le passé pas moins de de 900 âmes.
Le tracé du chemin emprunte sur environ 2 kms l’ancienne voie ferrée du tramway qui reliait Marnay à Gray pour le transport des voyageurs et des marchandises. Il longe la rivière la Colombine qui prend sa source à environ 2 kms de Charcenne. 
C’est en amont de cette source ou plutôt des 3 sources qui portent le nom de Leffond qu’est située la chapelle Notre Dame de Leffond dont l’origine remonte au XIIème siècle. Sa découverte par le groupe, au milieu d’un pré couvert de fleurs, est une vraie surprise, tant son harmonie architecturale, son intégration dans ce cadre champêtre et dans le passé sont surprenantes. Elle abrite de nombreuses statues classées au Patrimoine mais surtout une statue de Saint Jacques le Majeur datée du XVIIème siècle en calcaire blanc de très belle réalisation artistique et bien conservée. (Voir la description en rubrique Chemin Histoire du site de l’AFCCC). (La chapelle est ouverte à la visite tous les dimanches et jours fériés de 15h à 17h du 1er mai au 30 septembre ainsi que pour la journée du patrimoine).

Nous quittons à regret ce lieu, vénéré par les habitants de Charcenne, pour cheminer vers le village d’Avrigney quelques kilomètres plus loin, par l’ancienne voie ferrée. Nous y attendent, Claudine et Françoise pour la visite de l’église qui abrite notamment un beau retable et une statue de Saint Roch du XVIIIème siècle en habit de pèlerin Romieu.
Sur une table improvisée dressée à côté de l’église nous prenons le repas avant de visiter le village riche de belles et anciennes maisons, d’une mairie¬lavoir et d’un four banal très bien conservés.
Nous revenons à Autoreille en empruntant le Chemin de Compostelle qui relie ce village à Marnay par un beau parcours forestier avant de se quitter, la tête ‘’pleine’’ de ces riches découvertes, et heureux de cette belle journée très ensoleillée où ont régnés le partage et la convivialité. 
 
Jacques Sutter
En marge du chemin de Compostelle, autour de Charcenne et ses traces jacquaires
Texte et illustrations de la randonnée du 20 mai 2018
 

Autour de l'abbaye d'Acey - avril 2018
Ce dimanche 15 avril, c’est avec la promesse d’une belle journée que nous nous sommes retrouvés à 21 aux abords de la fontaine de Taxenne ainsi que dans la cour de la ferme de M Duvernois que nous remercions. Nous avons eu le plaisir de retrouver les marcheurs habituels et aussi de nouveaux participants. Merci à tous pour leur venue.

Empruntant le chemin du circuit des Monts de Vassange ou circuit du Bermont, nous sommes arrivés au lieu-dit « le Maquis de Saligney ». Une stèle au sommet du mont rappelle l’histoire douloureuse de cette section de maquisards créée en 1944 dont 22 d’entre eux furent tués et d’autres déportés. Jacques nous apporte son témoignage qu’il tient de son père qui a vécu ces faits. Bernadette, hébergeuse à Thervay, complète ce récit par l’histoire de Thervay où un habitant fut tué et 25 maisons incendiées par l’occupant allemand le 8 septembre 1944.

Petite pause-café en grimpant à travers les pelouses sèches parsemées d’orchidées du Bermont. Nous avons ici un point de vue sur les villages et paysages de la Serre. Cette première pause permet de faire connaissance, d’échanger.

A travers bois, nous arrivons à Ougney dont les habitants ont gardé le nom de « culs fouettés » depuis le XVème siècle. A l’entrée du village, la croix du Four, l’une des 43 croix pattées répertoriées dans la Serre. Différentes explications sont données quant à l’origine du nom de ces croix. Daniel suggère que c’est au pied de ces croix que les pèlerins mangeaient leur pâté. Jacques pense que c’est plutôt dû à la forme de leurs branches évasées. A suivre donc…

Après un passage en bordure de route nous apercevons l’abbaye d’Acey. Sur ces chemins calmes, à chacun son rythme. Surprise ! En arrivant, nous sommes accueillis par Françoise et Claudine devant la salle où nous allons partager l’apéritif qu’elles ont apporté. A la fin du repas, un imposant far breton fait par Martine ainsi que des gâteaux ont vite trouvé preneurs. Un grand merci à Claudine et Françoise pour cette belle surprise.

L’abbaye d’Acey, que tous les pèlerins sur le chemin franc-comtois connaissent, est un lieu de prière et de recueillement, monastère cistercien de Franche- Comté. Il est occupé par une communauté monastique. L’hébergement des pèlerins y est possible (8 personnes). A la fin du repas, frère Benoit est venu partager ce moment de convivialité. Il nous a décrit le pèlerinage d’Einsiedeln, en Suisse, que des milliers de Franc-Comtois ont déjà fait et c’est après une dernière photo de groupe avec lui que nous nous sommes remis en route.

Sur le chemin de Compostelle, direction Marnay, nous nous arrêtons à l’oratoire de la Vierge du Bois. De passage à Vitreux, nous faisons une petite halte à la fontaine rue du quartier Latin. Puis retour à Taxenne par le sentier des vignes.
C’est avec le plaisir d’avoir vécu une belle journée que chacun se sépare.

Catherine et Paul Courtoisier
Photos : René Michaux et Daniel Blivet
 

La boucle de Réchésy (90) - 18 mars 2018
Malgré une météo hivernale (5 cm de neige et - 4°), quatre couples de courageux, l’un d’eux venant de Vesoul, sont partis du parking de la salle polyvalente de Réchésy aux environs de 9 h 20 pour parcourir une partie de la boucle de Réchésy.

Passage aux bornes des trois puissances, un court arrêt pour consulter l’historique du lieu et profiter du très bel abri érigé par nos amis Suisses.
Suite du chemin par les champs et les bois, nous découvrons les nombreux étangs de cette partie du Sundgau.
Second arrêt aux monuments à la mémoire des combattants de la 5eme DB et du 152ème RI ainsi que d’autres ayant combattus lors de la guerre « 39/45 ».
Après cette nouvelle pause nous repartons vers un étang doté d’un abri avec tables et chaises pour le casse-croûte tiré du sac. Joyeuse ambiance et observation de nombreux oiseaux venant picorer dans une mangeoire alimentée par le propriétaire de l’étang.

13 h 30 sonne l’heure du départ pour la dernière étape de cette belle balade en empruntant le tracé de l’ancienne ligne du tramway (le tacot) reliant Belfort à Réchésy. Passage devant l’abri construit pour les randonneurs parcourant le GRE05 et retour au point de départ.

18,5 km parcourus ; merci à Daniel et Nicole, à Martine et René, à Bernadette et Jacques et à Brigitte qui m’ont accompagné sur ces chemins enneigés. 

Jacquy Turinetti
Photos René, Daniel et Nicole 
 

Dans le secteur de Beaucourt (90) - février 2018
C’est dans un paysage recouvert de son manteau blanc que neuf randonneurs se sont retrouvés à Beaucourt, dimanche 18 février, pour parcourir le sentier des passeurs. 

Départ de la ferme des champs Houdin. Marie-France nous raconte l’histoire du sentier des Passeurs : « Pendant la seconde guerre mondiale, Léon Egger acheminait en Suisse par ces sentiers, souvent la nuit, les personnes recherchées par l’occupant. Les fugitifs étaient ensuite pris en charge par un réseau suisse une fois les bornes frontières passées.»
Tout en admirant les différents paysages, Guy nous contait le destin original et peu commun de cette principauté de Montbéliard, comté féodal fondé en 1042 par l’empereur germanique Henri III puis passé dans le giron de la famille Wurtenberg. La principauté rejoint la République Française en 1793.
En direction de Croix nous faisons une incursion en Suisse en suivant les nombreuses bornes dites « à vue ». Bornes dont la face côté Suisse est gravée de l’ours du canton de Bern, l’autre face côté français est gravée de la fleur de Lys. 
Avant Croix, nous passons près des fermes « du Paradis » et « du Purgatoire », lieux de rassemblement et de passage pour les fugitifs. Dans une campagne enneigée, nous dérangeons quelques chevreuils avant de rejoindre Saint-Dizier l’Evêque et sa fontaine aux fous. Nous visitons la crypte où repose une relique de Saint Dizier.
Retour au point de départ à travers de belles forêts.
  
Organisée par Marie-France Martin et Nicole Ridey, cette sortie fut riche en histoire dans un beau paysage enneigé. Et la température, très frisquette, n’a pas empêché les marcheurs de partager de bons moments.

Paul Courtoisier 
 

Le chemin de Compostelle de Phaffans à Essert (90) - janvier 2018
Inespéré ! Dans le déluge des jours passés, une accalmie ce 21 janvier ! C’est donc d’un pas léger (sauf pour les deux « claudiquant » du jour, René et Daniel) que nous avons pris le chemin de Compostelle de Phaffans à Essert, inconnu de la plupart des marcheurs de ce dimanche. Oui, oui, on peut habiter la Franche-Comté, être adhérent à l’af-ccc et ne pas connaître ce parcours apprécié des Allemands, des Alsaciens qui le parcourent en nombre toujours croissant ! Après avoir regretté que l’église de Phaffans, fermée, ne permette pas la découverte de sa statue de Saint-Roch, ou Saint-Wandelin selon l’ancien curé de la paroisse Jean-Marie Baertschi, ni celle de la fameuse fresque de Compostelle réalisée par Marie-Cécile Chevalley, mise à l’abri durant la saison hivernale, nous avons suivi les balises à la coquille. Nous nous sommes étonnés d’un groupe de quatre cigognes pataugeant en terrain inondé puis d’un amas de ferrailles à l’abandon. Quelques chemins très spongieux plus tard, la stèle du maquis de Chérimont rappelant le souvenir de tant de jeunes vies fauchées durant le dernier conflit mondial nous a émus. Un chasseur, troublé par notre approche, a raté son tir : Nous avons suivi des yeux le sanglier qui détalait à toute vitesse pour échapper aux chiens lancés à sa poursuite. Petite grimpette allégrement franchie, nous arrivons à la Tour de la Miotte qui offre un panorama splendide sur la ville de Belfort et les Vosges enneigées. La pause à la Maison Saint-Denis, aimablement ouverte par les Sœurs de l’Alliance, fut l’occasion, une fois nos sandwiches avalés, de partager moult pâtisseries, Suisse ou cake au citron bio. Et bien sûr, de deviser gaiement. Il ne restait plus qu’à parcourir le centre ancien de Belfort, tourner la tête pour apercevoir le célèbre Lion, rejoindre le quartier des Résidences avant d’atteindre le Parc de la Douce puis arriver à Essert. Juste avant que des gouttes se mettent à tomber ! Belle journée, vraiment, appréciée de tous ses participants qui souhaitent la poursuite de la découverte du chemin de Compostelle franc-comtois. 

Nicole 
Photos Nicole et Daniel 
 

Les Lumières de Noël à Montbéliard (25) - décembre 2017
Samedi 16 décembre, rares ont été les adhérents à profiter de la dernière sortie de l’année à Montbéliard. Les quelques marcheurs du jour ont apprécié une météo plus clémente que les pronostics moroses annoncés. Ils ont cheminé dans la ville et ses environs proches avec une incursion dans le Stade Bonal, avant de pouvoir arpenter les allées surpeuplées du célèbre marché de Noël brillamment illuminé. Place maintenant aux sorties 2018 avec un programme renouvelé !

Nicole et Daniel


Dans la vallée de la Loue (25) - novembre 2017
La randonnée mensuelle de novembre, dimanche 19, a conduit les marcheurs du jour, guidés par Jean Cheviet et Danielle Brun-Vaunier, dans la vallée de la Loue. Au départ de Chenecey-Buillon, la petite troupe, chaudement vêtue, a attaqué gaillardement la montée au-dessus du Grand Méandre, a découvert les ruines du château de Charencey datant vraisemblablement des IXe et Xe siècles. Les marcheurs se sont laissé envahir par la poésie nostalgique de ces magnifiques paysages automnaux sous la brume. Et ont gardé tout au long du jour le sourire pour partager ce moment de rencontre et d’amitié.
 

Autour du Mont Salbert (90) - octobre 2017
Dans le Territoire de Belfort, le Mont Salbert, qui culmine à 630 mètres, est le premier ballon au sud des Vosges. Il domine la ville de Belfort et sa trouée.
Ce dimanche 15 octobre, nous nous sommes donné rendez-vous à Essert, village d’environ 2700 habitants, proche de la Haute-Saône par laquelle nous allons aborder le Salbert. Nous emprunterons d’abord le Chemin de Compostelle qui nous conduira à Buc, avant de rejoindre la Haute-Saône à Châlonvillars.

Il fait encore un peu frais ce matin sur la place de la mairie et nous démarrons tous les douze dans la bonne humeur. Nous passons devant l’église, qui se caractérise par son absence d’horloge, puis arrivons au lavoir dans le bas du village. La rivière souterraine qui l’alimente est à sec.
Nous grimpons ensuite à Notre Dame du Vœu, chapelle très bien fleurie par un habitant du village. Dans le cahier, nous voyons que trois pèlerins sont passés en octobre. Je raconte au groupe l’histoire de la chapelle, érigée car le village fût épargné durant la première guerre mondiale. Touchée par un tir allemand en 1944, nous cherchons en vain le trou de balle dans la porte !
Peu de temps après, nous arrivons à l’ouvrage de la Côte d’Essert, fort trapézoïdal, entièrement sous la roche. Il a été construit vers 1890 au cas où le fort du Mont Vaudois ne tiendrait pas face à l’assaut de l’ennemi venant de Langres.
Nous progressons en forêt quand soudain, nous nous retrouvons au milieu d’une battue et de chasseurs qui rappellent alors leurs chiens. Au sortir du bois, nous arrivons à Buc, encore dans le Territoire et Antoine me demande si je ne me suis pas trompée de chemin : en effet, depuis le début on ne fait que s’éloigner du Salbert …

Partis à 9 h, il est déjà 11 h et nous ne sommes pas encore arrivés à Châlonvillars où René nous attend avec le ravitaillement : café, jus de pomme, gâteaux. On commence à avoir faim. La température grimpe et nous quittons les pulls. Requinqués, nous traversons le canal de la Haute-Saône à Châlonvillars. Il fait bon, le groupe avance en profitant de la douceur de cette belle journée d’automne.
Nous montons au Petit Salbert, passons près des premières casemates, et sommes impressionnés par des piles de bois qui bordent le chemin.
A 13 h, nous arrivons au sommet du Salbert, certains affamés. Nous nous installons sur deux tables de pique-nique, l’une au soleil, l’autre à l’ombre. Commence alors une navette entre les deux tables pour partager vin de Bierzo ou de Rioja, madeleines de Catherine et far breton.
Nous profitons du soleil. Nous sommes bien tous ensemble.

Après le repas, nous montons aux tables d’orientation, et admirons le paysage : au nord, la plaine de Chaux, l’étang du Malsaucy, le Ballon d’Alsace et la Planche des Belles Filles ; au sud, l’agglomération de Belfort, le château et son Lion, plus loin le Jura et, dans la brume, quelques dents des Alpes ; à l’ouest, la butte d’Etobon et la Chapelle de Ronchamp.

Il est bientôt l’heure de redescendre, nous immortalisons notre passage par une photo sous les feuillages dorés. Nous passons en sous-bois et nous nous arrêtons pour voir de magnifiques chevaux. Dans la combe qui nous ramène à Essert, nous rencontrons des adeptes de flèche polynésienne. Antoine s’exerce à ce jeu qu’il a pratiqué étant enfant.
Pour moi, l’organisation d’une randonnée était une première. J’ai passé une très belle journée avec ce groupe sympathique et je remercie tous les participants, certains venus de très loin.

Martine, photos René

 

Visite, pique-nique et jeux à Vellevans (25) - juin 2017
Une réflexion des membres du conseil d’administration, menée dès 2016, a abouti à cette constatation : une journée de marche mensuelle, c’est bien. Mais quid des membres qui ne peuvent, pour de multiples raisons, faire une randonnée de 15 à 25 km ? Ou de ceux qui sont souvent pris par leurs proches, leurs petits-enfants ? 

Un dimanche récréatif, avec invitation aux adhérents et à leurs familles fut ainsi programmé pour le 25 juin. Danielle Brun-Vaunier s’est mise en chasse d’une salle, au cas où la météo ne serait pas favorable, et d’un habitant connaisseur de son village, pouvant apporter un éclairage culturel à la manifestation. La commune de Vellevans a pu répondre à notre souhait. 

Une vingtaine d’adhérents s’est montrée intéressée et nous avons eu le plaisir d’accueillir parmi eux quelques membres peinant actuellement, en effet, à marcher sur de longues distances. Après le café d’accueil, la petite troupe, à la suite de nos guides vellevanais Daniel et son épouse Patricia, s’est mise en route pour le tour commenté et passionnant de Vellevans, avec ses cinq lavoirs du 18ème siècle, l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul et ses forêts. Antoine Robin apporta alors un éclairage averti sur la gestion de la forêt française Avec verve, photos et archives à l’appui, nos guides nous ont également fait découvrir le passé artisanal du village, centre important de fabrication de canettes destinées à l’industrie textile. L’apéritif offert par notre association, puis les saucisses, brochettes, salades et desserts apportés par chacun ont comblé tous les appétits. Un quizz «Compostelle » vivement mené (et doté de lots de valeur comme jetons caddies, tours de cou ou foulard !), a permis d’apprendre ou de rappeler quelques éléments historiques, géographiques ou culturels des voies jacquaires. Place fut ensuite donnée à la détente avec le chamboule-tout apporté par Marie-Laure. Les participants ont rivalisé d’adresse pour mettre à terre les bidons colorés.

Ce fut une belle journée. Les organisateurs auraient cependant été heureux d’une participation plus soutenue. Mais les adhérents présents étaient enchantés et chacun est reparti avec le sourire.

Nicole Blivet
Photos Daniel et Nicole Blivet
 

La vallée du Cusancin (25) - mai 2017
C’est une randonnée haute en couleurs qu’a proposé Jacques Dato-Braconnier, dimanche 21 mai. Exceptionnellement il avait abandonné les paysages vosgiens qu’il affectionne pour faire découvrir à notre groupe les beautés de la vallée du Cusancin dans le Doubs. 

Nous avons commencé, au départ de Guillon-les-Bains, par une longue montée boisée, foulé des prairies piquetées du bleu des myosotis, puis continué parmi les orchidées mauves ou dorées. Nous avons admiré sous toutes ses faces la croix sculptée de Saint-Ermenfroi avant de rejoindre le belvédère où se dresse la chapelle du même saint, construite en 1878 à l’endroit du château démantelé en 1482. C’était déjà l’heure du pique-nique ! Salades et sandwiches furent appréciés et les douceurs, vin blanc, vin rouge, brioches, gaufrettes maison, partagées dans une ambiance amicale et détendue. Le lieu saint du compagnon de Saint-Colomban s’y prêtant, Antoine entonna un chant en l’honneur de la Vierge Marie. Ce qui plongea notre groupe dans une atmosphère soudain recueillie. Puis, descendus du promontoire et penchés sur la source bleue, ce jour-ci plutôt verte, puis sur la source noire, berceau du Cusancin, également verte, Geneviève concluait : « c’est un véritable arc-en-ciel ». Nous fûmes ensuite attentifs à longer prudemment, en file indienne, une petite route avant de nous enfoncer de nouveau dans les forêts parfumées à l'ail des ours. Les connaisseurs en flore nous dévoilèrent les noms des espèces rencontrées. Un nouveau belvédère, une vue admirable sur la vallée plus loin, nous avons atteint le village de Montivernage et ses immenses maisons typiques aux linteaux armoriés et datés. 

Tous revigorés par cette balade splendide, une des marcheuses constatait : « ce matin je n’avais pas trop le moral, maintenant, je suis en pleine forme », et une autre renchérissait : « j’avais le rhume, cet après-midi je respire ! ». Merci à Jacques pour l’organisation de la journée et la conduite des 23 participants du jour, conquis par ce site splendide. 

Nicole Blivet
Photos : Jacques Dato-Braconnier , René Michaux, Nicole Blivet
 

Balade au coeur de la forêt de l'Arne (Gendrey 39) - avril 2017

● Nous sommes 14 à emboîter le pas de Serge qui nous met sur le droit chemin, direction les bois de la forêt de l’Arne, entre la forêt de la Serre et la forêt de la Chaux, massifs du Jura les plus feuillus de France qui couvrent 360 hectares de forêts ombragées par les plus beaux hêtres et les plus robustes chênes de toute la France. À travers bois et champs il fait beau pour aller découvrir cette forêt. Nous nous engageons dans la lisière de cette magnifique forêt, par de beaux sentiers entrecoupés par quelques parties un peu plus boueuses, pas d'incident. Pour ces traversées, le soleil  de cette belle semaine d’avril au doux sourire a essuyé bois et prairies, les feuillages naissants, la flore sauvage en rose, jaune, violet et bleu, le colza éclatant, nous séduisent, les amoureux de la nature à la recherche de calme et sérénité ou simplement curieux ont le cœur en fête…

Au loin un  troupeau d’une vingtaine de  vaches affolées arrivent bride abattue dans notre direction… Nous entendons les hurlements du fermier juché sur un quad lancé à toute vitesse « Sauvez-vous, sauvez-vous, vous leur faites peur ! », médusés nous partons dans tous les sens, certains dans les labourés, 
d’autres dans le champ de colza. Mais qu’est-ce donc cette panique pour leur faire emprunter un couloir spécialement aménagé  afin de  les emmener brouter dans le parc voisin? Remis de nos émotions, nous entamons une route particulièrement fréquentée. Éric nous donne les consignes de sécurité tout comme il le fera plusieurs fois le long du parcours. Toujours dans les bois et toujours par des chemins creux nous dénichons le chêne de Montfand âgé de 330 ans environ, 35 mètres de haut : 1.79m de diamètre (à 1,50m du sol) avec ses 10 mètres de fût avant la première branche. Le chêne est la base de cette forêt, chênes rouvres et chênes pédonculés, chênes rouges d’Amérique puis hêtres, bouquets de pins sylvestres, charmes, trembles, bouleaux, sous-bois aux genêts à balais, des fougères… Assis sur un banc, nous dégustons le chocolat et la brioche offerts par Jeanne. Dans ce massif de grande superficie, les oiseaux jouent de leur mélodie en donnant des frissons aux charmilles, le printemps vient fleurir le temps en nous caressant la peau et nous faire sourire.

Nous repartons à travers bois, il est midi et
les estomacs commencent à crier famine. Un talus un peu aménagé fera l'affaire, tout le monde trouve sa place. Qui à l’ombre ? Qui au soleil ? Qui sur le tronc moussu ? En toile de fond toujours l’oiseau dont le chant s’accélère, le vif éclat des jours d’allégresse et les rouges rayons du soleil lançant une lumière éparse et décolorée qui ruisselle sur les branches. Les agapes s’éternisent, beau moment de partage avec le café et les pâtisseries. C’est l’heure de repartir, au détour d’un chemin nous apercevons une cabane de chasse puis par un dernier chemin ombragé et rafraîchissant et après 14 km et quelques détours nous sommes de retour aux voitures. J’espère que les participants ont passé un agréable moment dans cette belle forêt de l’Arne.
Merci à Serge et Isabelle, les organisateurs.


Jeanne Sanchez
Photos : Éric Pape

 

Sur le secteur de Fretigney-et-Velloreille (70) - mars 2017

Ce matin du dimanche 19 mars, le temps est maussade, et je dois me motiver car il me faudra faire deux heures de route pour me rendre sur le lieu de rendez-vous de cette randonnée mensuelle. Mais quelle joie en arrivant sur la petite place de la mairie des Bâties (commune de Haute-Saône de 79 habitants - sources INSEE de 2014) de retrouver Nadine, l’organisatrice entourée de 18 marcheurs, tous de bonne humeur et qui ont eux aussi bravés le temps et les routes de bonne heure.

Le départ s’effectue sous une petite pluie depuis la commune des Bâties en direction du lieu-dit “Les Cordes” situé sur la commune voisine de La Vernotte. En traversant le petit village de La Vernotte, nous nous arrêtons chez un certain Jean Bise (un charmant monsieur) qui fabrique des produits artisanaux. Là, nous avons tous eu droit à une dégustation de boules énergisantes aux effets incroyables ! Nous repartons tous gais comme des pinsons et toujours dans ce même village, nous croyons apercevoir des poules qui font du vélo ! Certainement un effet secondaire des boules énergisantes de notre ami Jean Bise. Puis, nous poursuivons en direction du lieu-dit “Les Sept Fontaines” (lieu-dit faisant partie lui aussi de la commune de La Vernotte). Nous poursuivons ensuite en direction du village de Vezet, et nous entamons enfin la traversée du Bois de Talmay pour arriver à l'abbaye de Neuvelle-lès-la Charité. Un lieu magnifique, chargé d’histoire.

☞ Quelques mots sur l’abbaye Notre-Dame-de-la-Charité :
C’est une abbaye cistercienne d’hommes fondée en 1133 et disparue en 1791. Elle était située sur la commune actuelle de Neuvelle-lès-la-Charité, dans la Haute-Saône, alors dans le diocèse de Besançon. Fille de l'abbaye de Bellevaux, donc petite fille de Morimond, elle s'est développée grâce à des protections Seigneuriales mais a subi les malheurs de la région : elle a été dévastée en particulier par Louis XI dans sa guerre contre le duc de Bourgogne,  puis en 1569 au temps des guerres de religion ou encore pendant la guerre de Dix Ans au moment de la conquête de Franche-Comté par l'armée du roi Louis XIII. Pillée à la Révolution, l'abbaye Notre-Dame-de-la-Charité est vendue comme bien national. Beaucoup de bâtiments sont alors démolis et la maison abbatiale est remplacée par un château entouré d'un jardin classique.
(sources : Wikipédia)

C’est donc dans la cour du château, aimablement prêtée par les propriétaires, et à l’abri, que chacun tirera de son sac son repas. Et bien-sûr, comme toujours, ce fût un moment fort agréable, chacun racontant ses anecdotes. Avec, cette fois-ci un temps bien meilleur, nous repartons en traversant le Bois de l’Abbaye, pour aboutir sur la route reliant le bourg de Frétigney-et-Velloreille aux Bâties. Arrivés à notre point de départ, chacun se dit au revoir en se donnant rendez-vous pour la prochaine randonnée qui aura lieu le 19 avril dans le Jura.

Christine Gallezot
Photos : Danielle Voilly

 

Sur le secteur de Moissey (39) - février 2017

C’est par une température un peu fraiche mais un ciel très dégagé que nous nous retrouvons sur la place de Moissey. 22 personnes sont présentes, venant de tous les départements limitrophes. Emmenés par Gérard Thirion qui connaît bien le secteur, nous partons en direction d’Offlanges. À l’entrée du village, nous bifurquons à droite, tout en admirant la première croix pattée qui caractérise le secteur. Exceptionnellement, nous sommes autorisés à entrer dans carrière et à en faire le tour. Le site est impressionnant, entouré de grandes falaises, ce qui démontre que l’exploitation date de bien longtemps. Première grimpette dans le massif de la Serre puis descente et remontée vers la grotte de l’Hermitage, passage incontournable dans le secteur. Nous nous dirigeons ensuite vers la croix Boyon qui est aussi très renommée aux alentours. Descente par le chemin de Compostelle mais dans le sens inverse, ce qui demande beaucoup d’attention pour ne pas se perdre. Avec l’ambiance habituelle, pleine de bonne humeur, nous nous sommes déconcentrés et nous voilà égarés en deux groupes…

La faim nous tenaille avec nos 13 km dans les jambes, mais enfin nous retrouvons la salle du Caveau bien chauffée et sortons notre pique-nique dans une ambiance toujours animée. L’après midi nous conduit sur le sentier du Tacot. Joli parcours sur une ancienne voie ferrée reliant Pesmes à Dole. Passage à Frasne les Meulière puis nous montons sur le Mont Guerin qui culmine à 322 mètres, et nous fait découvrir un oratoire avec une superbe vue sur le Val de Saône.

Retour sur Moissey vers 16h30. 
Nous avons parcouru 19 km avec un temps magnifique quasiment printanier.

Danielle Voilly
Photos : Danielle Voilly

 

Randonnée des Lumières à Montbéliard (25) - décembre 2016

Ce samedi 17 décembre l’affluence était énorme dans les rues de Montbéliard à l’occasion de la Randonnée des Lumières. Soyons francs, ce ne sont pas les membres de l’Af-ccc qui avaient envahi le  parcours !  Mais un petit groupe de notre association a parcouru à un rythme de promenade le circuit d’une dizaine de kilomètres qui a conduit du coeur historique de la ville aux rives du Doubs puis à l’intérieur du stade de Sochaux. Une découverte pour la plupart d’entre nous, venus des environs proches : Beaucourt, Belfort, Blamont, Héricourt, ou un peu plus lointains : Besançon, Filain, Marnay, Villars-Saint-Georges…. Les illuminations ont accompagné les marcheurs jusqu’à la salle de la Roselière où le groupe, dispersé durant un moment parmi la foule, s’est retrouvé autour d’un sympathique plateau-repas. Heureux de ce moment de partage et de discussions agréables, nous avons ainsi clôturé une année de balades 2016 avec ses fréquentations en demi-succès et ses belles réussites. Il ne reste qu’à souhaiter que le programme 2017 voie de nouveaux adhérents rejoindre les sorties, toujours placées sous le signe de la bonne humeur et du plaisir de la rencontre.

Nicole
 Blivet

 

Autour de La Vingeanne par Fontaine-Française - Novembre 2016
Sortir des sentiers battus et se retrouver aux confins de notre belle Franche-Comté, voilà l’objectif de cette journée de randonnée pour laquelle 17 personnes sont venues au départ de Fontaine-Française (Côte-d’Or) la bien nommée, dépendante du duché de Bourgogne et de la Couronne française du temps où la Franche-Comté était sous domination espagnole.
Bien qu’il ait fallu se cramponner à ses bâtons de marche pour ne pas s’envoler à cause des violentes bourrasques, nous avons eu le bonheur de parcourir les 18 km pour découvrir cette belle région sans pluie et même avec un peu de soleil et une douce température.
Peu après Fontaine-Française, et son église du XIVe, nous arrivons sur le lieu de la bataille du même nom, le 5 juin 1595, qui a été le théâtre d’un affrontement entre les troupes du bon roi Henri IV (3 000 hommes) et celles de l’armée espagnole (12 000 hommes) venues d’Italie, de Sicile et de Franche-Comté. Les français ont défait les ibériques à plate couture les faisant rentrer dans leurs territoires grâce à une ruse du roi Henri IV. En effet il s’était allié des habitants et des paysans localement pour faire croire à une armée supérieure en nombre bernant ainsi les espagnols qui ont laissé le champ libre. Cette bataille clôtura la huitième et dernière des guerres de religion mettant fin à la Ligue et contraignant les espagnols à abandonner les dernières places qu’ils tenaient en France. On peut voir encore un édifice, érigé à la fin du XIXe siècle qui relate cet événement.
Nous traversons plus loin le canal de la Marne à la Saône (nommé de nos jours le canal entre Champagne et Bourgogne) qui relie ces deux rivières sur 224 km. Construit entre 1852 et 1907 il permettait aux transports fluviaux d'acheminer leur cargaison du nord au sud en évitant la région parisienne. Après une importante période d’activités commerciales, il est utilisé de nos jours par le tourisme fluvial et son chemin de halage pour des balades à bicyclette.
Notre randonnée se poursuit en côtoyant l’indolente et bucolique rivière La Vingeanne qui serpente de méandres en méandres dans les prairies verdoyantes constellées des taches blanches des hérons à la recherche de leurs proies aquatiques. Cette rivière qui présente beaucoup d’intérêt touristique et halieutique prend sa source au sud du plateau de Langres à Aprey (Haute-Marne) et se jette dans la Saône 93 km plus loin à Talmay (Côte-d’Or).
Après un crochet par Saint-Seine-sur-Vingeanne, nous sommes accueillis, avec sa sympathie habituelle par monsieur Bergerot, châtelain et restaurateur du château de Rosières, et son imposante tour médiévale. Ce lieu est familier aux membres de notre association puisqu’il s’agit d’une étape pour les pèlerins se rendant à Vézelay depuis Gy (une soixantaine cette année). Un endroit abrité nous a été réservé dans les communs où nous pouvons nous restaurer à l’abri du vent.
Nous empruntons alors le chemin de Compostelle en traversant à nouveau la Vingeanne au moulin des prés par le vieux pont de pierre récemment restauré.
La très belle arrivée à Fontaine-Française côtoyant les berges aménagées de l‘étang du Fourneau nous fait découvrir ce très pittoresque village de 900 âmes et son imposant château du XVIIIe avec son plan d’eau, ses jardins (372 tilleuls) et sa belle grille d’entrée, tous ces éléments classés par les Monument Historiques.
Après cet intermède bucolique, historique et culturel à la fois, chacun regagne son chez soi, satisfait et heureux d’avoir partagé ces moments privilégiés dans la bonne humeur.

Jacques SUTTER
Photos : Danièle VOILLY
 
Sur les traces de Louis Pergaud (25) - Octobre 2016

Par ce beau dimanche coloré d’octobre c’est une joyeuse troupe qui s’élance sur les traces de Louis Pergaud. Orsans et sa curieuse fontaine oblongue est le premier village à nous accueillir. Nous continuons notre marche en suivant le chemin de crête qui surplombe les gorges de l’Audeux. L’abbaye de la Grâce-Dieu, intemporelle et blottie au creux de la vallée nous attendait, nous invitant à un instant de méditation personnelle. A la sortie de la forêt  après le village de Chaux-les-Passavant  apparaît Belmont, village natal de Louis Pergaud. Son maire, monsieur Cassard, nous convie gracieusement à visiter le musée dédié à l'écrivain et  nous fait un exposé très instructif sur la vie de l’auteur. Le repas de midi terminé, joyeux comme à l’habitude, direction l’étang de Breuillez récemment aménagé.  Nous en faisons le tour sur un ponton où des bornes didactique nous informent des particularités de ces milieux aquatiques fragiles et à protéger en priorité. C’est certainement là que Pergaud a observé la buse qui attrape la couleuvre qui avale la grenouille, cette dernière ressortant de la gueule de la couleuvre. Apres avoir admiré le beau moulin d’Amans nous arrivons à Leugney, terme de notre marche. L’église romane de Leugney nous livre ses secrets grâce à monsieur Poivey, organiste de la cathédrale Saint-Jean de Besançon et géographe. Devant l’intérêt que manifeste le groupe à ses explications, il nous ouvre la porte de la sacristie et nous montre les habits sacerdotaux conservés dans celle-ci. Merci à lui pour sa disponibilité et son érudition. C’était un dimanche d’octobre ensoleillé, volé aux premier frimas de l’hiver qui s’annonçait. Comme tant d’autres il aurait pu être conventionnel et subi.  Vous l’avez rendu heureux et rieur grâce à votre bonne humeur et votre gentillesse. Merci pour cela 


Jean Cheviet

Photos : Danielle Brun-Vaunier

 

Vers le Bizot (25) - Septembre 2016
Temps superbe ce dimanche matin au Bizot, ciel bleu, température de 12 degrés, Christine et moi étions en place, avec café chaud et gâteau de ménage avant le départ. Nous avions bien sûr dans la semaine reconnu le trajet. Même les chasseurs (merci au président), avaient même permuté leur jour de chasse au samedi. Des bancs mis à notre disposition pour la pause casse-croute à l’étang des Belles Seignes.
Hélas ! À 9h30 toujours personne au rendez vous ! Certainement que le ciel était trop bleu, la température trop élevée, la distance trop longue...
La décision vous appartient, chers pèlerins de l’Af-ccc… À bon entendeur !

Daniel Putaud et Christine Gallezot 

Sur le chemin de Compostelle en Alsace - Septembre 2016

Jacques Dato-Braconnier a mené brillamment notre groupe de 16 marcheurs de Entzheim à Thann, du 3 au 10 sepembre. Une semaine sous le soleil marquée par le plaisir de parcourir ce chemin de Compostelle avec ses richesses paysagères, artistiques, culturelles, le plaisir des rencontres entre adhérents, la chaleur de l'accueil de nos amis de l'association jacquaire alsacienne....
Pour en savoir plus et découvrir les témoignages des participants, rendez-vous sur la page "écho des sorties".

Nicole Blivet
☛ Vous pouvez voir d'autres photos dans "Galerie photos" 


 

Chemin des Moines (Secteur de Luxeuil, 70) - Août 2016
Ils m'ont tourné la tête…

Qui ? Les moines, devenus  Saint Valbert et Saint Colomban. Je suis tellement sous le charme du chemin recréé depuis peu par l’association des Amis de Saint Colomban que j'ai à cœur de le faire partager. 

Ce dimanche 21 août, nous voilà à Saint-Valbert, huit courageux et ..geuses qui n'ont pas hésiter à se lever tôt pour  découvrir ce chemin spirituel ! Deux voitures  nous attendent à l'arrivée. Troupe joyeuse sous le soleil  frisquet du matin. On commence par un petit café et un gâteau de fête.

Clés de voitures en poche, nous voilà en route pour l'Ermitage de Saint Valbert remis en état par les Amis de Saint Colomban. Valbert, fils d'un seigneur,  a choisi de consacrer son existence à Dieu. Il se dépouille et vient passer quelques années dans une grotte pour méditer et prier. Appelé à l'abbaye de Luxeuil,  Saint Valbert en  fut le troisième abbé. Il a donné son nom à ce charmant village des Vosges saônoises. Découverte de l'ermitage et traversée des jardins à La Française, un peu défraîchis ! Ils attendent Le Nôtre…

Après un parcours dans la forêt, nous arrivons dans un hameau, Chapendu. L'étymologie de Chapendu laisse planer un mystère. Cela vient-il de Champs pentus, de la "chape pendue" des moines ou alors de chats  pendus aux portes ? Chacun a la liberté d'interprétation. Le rêve est là !! Jean explique le rôle de la cloche sur la maison  qui domine le hameau très disséminé : sonner le tocsin  ou le glas.

La surface des étangs glaciaires du Trésurier et de la Pierre à mouton  est parsemée de nénuphars. Descente sur Raddon où nous décidons de poursuivre malgré l'heure théorique du repas  pour monter à la Pierre aux Sacrifices qui, en fait, est un lieu d'extraction des meules de grès. Ces meules étaient utilisées par les émouleurs  jusqu'à Thiers.

Amage nous accueille avec un abri pour déballer nos trésors, enfin pas toujours ! Jean ne trouve qu'un Tupperware de betteraves rouges qui ravissent uniquement Yvette et Nicole. Nous assistons à des échanges du couple « Duchemin », Jean et Daniel D. ! Les habitudes sont là désormais après tant de voyages communs ! 

Nous traversons Amage  via la gare du tacot que nous remarquons à peine car nous sommes en plein vide greniers.La chapelle dédiée à saint Roch nous accueille au milieu des champs de maïs.

Puis voilà la rude montée  vers la chapelle Saint Colomban au-dessus du village de Sainte-Marie-en-Chanois. Quelques inquiétudes planent avant d'attaquer ce fort dénivelé qui est pratiquement le seul de la rando. Taty fait son chemin de croix. La chaussure d'Yvette a décidé d'arrêter là son périple ! On a tous bien ri et compati ! 

La grotte de Saint Colomban est un énorme rocher surmonté d'une plate-forme, selon la légende c'est un ours qui la lui a cédée. Le saint aurait fait jaillir la source miraculeuse. Chacun y remplit sa gourde. Revoici Taty en pleine forme. Dans la chapelle, une roche en forme de lit aurait servi de couche au saint. Bien sûr, nous essayons ce lit de fortune !!

Longue redescente dans la plaine de la Voivre. Ce nom alimente nos imaginaires. Voivre signifie terrain humide, marécageux, peut être une vouivre est-elle par là ? 

Nous nous dirigeons vers la Chapelle d'Annegray restaurée par les Amis de Saint Colomban, au pied de la montagne Saint Martin. C'est la première installation dans les Vosges,  en 587, sur  les 90 monastères qui furent érigés à travers l'Europe selon la Règle de Saint Colomban.

Nous sommes tous contents d'avoir rallié l'arrivée de ce chemin spirituel célèbre. Saint Colomban, ce grand saint venu d'Irlande dont les écrits témoignent de la profonde vie intérieure, est un exemple de l'Europe alors devenue terre de mission.

Chacun est ravi et fourbu de ce périple d’une bonne vingtaine de km sous le regard des moines.

Nous retrouvons nos voitures. Je m'aperçois que la mienne est fermée et que la clé est quelque part sur le chemin. Heureusement, on n’est jamais en panne avec les amis de l’Af-ccc et le retour se fera sans problème !

Danielle
Brun-Vaunier

 

Dent de Vaulion/Bord nord du lac de Joux (Suisse) - Juillet 2016

Week-end, Fée Éric

Je me fais une joie de partir pour ces deux jours en Suisse, pour une randonnée organisée par le vice-président. Mais voilà, à la lecture du programme tout se complique. Il faut préparer le pique nique et le repas du samedi soir. Que de sacs pour partir en randonnée ! Mon voisin Robert, ne manque pas de le remarquer. En route pour l'aventure, la Vallée de Joux est située entre deux chaînes jurassiennes, entre les cols du Mollendruz et du Marchairuz. Le lac du même nom a une surface de  9,5 km2, il enrichit la Vallée avec ses voisins le lac Brenet et le lac Ter. Les activités de loisirs y règne autant l'hiver avec le patinage que l'été avec les sports nautiques. La vallée est attrayante car sa  nature y est intacte et sauvage. Voilà tout le groupe au complet sur le parking de la gare du Pont. Tous Joyeux de se retrouver. D'un commun accord nous décidons de continuer de rire pour rendre hommage aux victimes innocentes de l'attentat du 14 juillet à Nice, le cadre est posé. Voilà les 14 colons en route avec leurs deux moniteurs ;  Éric, le "directeur" et Marie-Do, la "maman" qui a prévu le pain pour toute la famille.

Nous voilà partis à l'assaut de la Dent de Vaulion, la montée se fait à travers des  pâturages d'alpage. Nous savons que nous entrons dans un endroit protégé au niveau de la faune et de la Flore. Nous suivons un sentier qui traverse la Sagne Vuagnard, c'est une zone humide une tourbière protégée. Le poète Goethe est venu en 1779 dans la Vallée de Joux a dormi deux nuits au Brassus avant son ascension célèbre de la dent de Vaulion. Certains, déjà ne respecte pas les "consignes" et "coupent les virages" ! Notamment notre Taty  en grande forme. Le flèchage jaune du Tourisme Pédestre permet  de rester dans la direction. On se retourne régulièrement pour envelopper du regard le lac et toute la vallée (photo). Nous prenons rapidement de la hauteur pour atteindre la petite Dent et le Chalet de la Dent de Vaulion avec son restaurant (1348 m). De la partie sommitale s'offre un magnifique panorama à 360° sur la Vallée de Joux, la France et la Suisse, ses quatre lacs et la chaîne des Alpes. Le temps ensoleillé et bien dégagé permet d'apprécier tout la chaîne des Alpes avec son géant : le mont Blanc. Il est parfaitement visible sous ce ciel pur ! La Dent de Vaulion mérite encore un effort pour atteindre son sommet (1483m) où point de chamois ! Nous avons dû les faire fuir ! Le sommet est équipé d'un signal géodésique et d'une table d'orientation (on peut y perdre le nord car illisible). Nous passons au milieu des vaches qui peuvent figurer au palmarès Milka ! La muraille  de Suisse existe aussi. Là Haut nous attend un vent très frisquet qui permet la mise en valeur de certains attributs féminins, cela met Gégé en émoi ! Les randonneurs habitués, ne manquent pas de trouver un endroit pour pique niquer à l'abri de ce vent fripon et face aux montagnes enneigées. On se dore au soleil, peu pressés de reprendre nos bâtons pour la descente.

Éric, nous emmène voir notre logis du soir, le Chalet Orny II qui appartient au Club Alpin Suisse de Morges. À faire pâlir celui de Heidi. Il est lové en contre bas de la Dent, de son balcon un cadre idyllique s'offre à nos yeux dans une ambiance bucolique. L'aconit Naepallus est venu s'y installer. Notre cabane est garnie de provisions "liquide", où rien ne manque. Les consignes d'utilisation sont apposées partout, impossible de les manquer. Je commence seulement à comprendre que ma jupe et mes petites chaussures ne sortiront pas du sac ce soir. Et après avoir fait le tour du locataire, chacune et chacun comprend que l'eau de la citerne est à utiliser avec parcimonie. Adieu douches rafraichissante ! Et que les toilettes qui existent, sont à gérer en eau. Pas d'électricité, donc adieu téléphone opérationnel, mails, sms. La réalité prend le pas sur la virtualité. Nous sommes tous dans l'expectative et les questions vont bon train. Mais la question majeure reste l'accès à notre beau chalet avec nos chargements de glacières respectifs. Y aura t-il 200 m ou 1 km à travers les sentiers pentus ? À suivre. Nous redescendons par des sentiers à travers des pâturages boisés et forêts de feuillus. Deux gros blocs de béton nous livre passage, de quoi s'agit il ? De "Toblerones" : un ancien barrage anti char. Nous rejoignons la terrasse du Bar de la Truite au Pont, car nous avons soif. Là je prends conscience de notre "colonie" par nos rires et pépiements. Nous prenons possession de la partie neutralisée de la terrasse. De vrais envahisseurs ! Éric a du mal à accéder à la raison de chacun. Il offre sa tournée pour fêter sa retraite récente, elle lui va tellement bien ! Espiègleries féminines fusent devant des suisses éberlués. Nous vivons notre joie en toute liberté. Là, de belles motos rutilantes et "machines à trois roues" se garent et sous les casques de belles moustaches grisonnantes. Elles interpellent Yvette qui s'essaie de faire du stop !

Nous montons en voiture en direction de l'Auberge de la Dent de Vaulion. Nous suivons la "Papa mobile". La découverte d'un chemin en pleine ascension va nous permettre de nous garer à proximité dudit Chalet. Juste une centaine de mètres à parcourir avec un fort dénivelé avec nos lourds chargements. La troupe de colons se pose et remarque que l'air et le soleil de l a montagne ont  fait rougir les joues et les épaules, La bonne mine pour aborder la soirée. Le déballage des glacières a donné lieu à une table remplie. Des victuailles et des liquides à profusion. Chacun y est allé de son invention pour créer salades colorées. Les carottes râpées ont participé à la bonne humeur collégiale. Gégé ne sait pas "où donner de la fourchette". La "marée basse", expression de Taty, n'est  pas prévue ce soir ! Éric et Dédé se mettent au fourneau pur le régal de chacun. Les 14 km de la journée ont aiguisé la faim. Repas ponctué de rires et de grivoiseries tout en observant le coucher de soleil sur le Mont Blanc. Notre Moniteur nous intime d'aller marcher dans la rosée dès notre réveil pour en apprécier les bienfaits. La tombée de la nuit nous oblige au repli et à aller dormir à l'étage dans le dortoir où chacun a déjà repéré sa place. Là, le délire fut à son apogée ; que font les couples dans leur coin, silencieux. Rigolades et blagues. Gégé est le seul homme au milieu des femmes, la gégéthéraphie s'impose ? Taty vient nous border avec un bisou à chacun. L'extinction des feux stoppe les échanges, car demain il faudra se lever, le train prévu n'attendra pas. Nuitamment des allées et venues ont lieu, peut être pour aller admirer  la voute céleste depuis le balcon du chalet.

Tout le monde est levé dès potron minet pour aller admirer le paysage alpin et marcher dans la rosée selon les prescriptions d'Éric. La balade pieds nus dans une rosée fraîche face au Mont blanc relève du rêve. Impossible d'y échapper, le mono veille, sinon pas de déjeuner ! Quel bienfait pour tout le corps, lavé d'une fraîche énergie, nous voilà tous revigorés pour cette nouvelle journée de rando, qui consistera à longer le lac de Joux via le sentier côtier nord, au départ de la ville du Sentier et arrivée au Pont. Cette balade est répertoriée dans le magazine "En Vadrouille". À 8h, le ménage du chalet est terminé et tout le monde est prêt. Nous reprenons nos voitures en bas du chalet et rejoignons la gare de Pont. L'achat des billets a pris un peu de temps, car il fut impossible de "faire ingérer" une carte bancaire française au distributeur. Daniel, en homme prévoyant, a donc dépanné plus de la moitié du groupe en avançant de la monnaie suisse. Une suissesse sourit de nos remarques de grands enfants en bande !

Le Sentier, est le cœur du pays horloger. En effet, l'horlogerie est l'économie principale de la région. Les usines jouxtent les fermes, en belle harmonie visuelle. Nous longeons l'Orbe, une des deux rivières qui alimente le lac de Joux. Nous apprécions ce panorama depuis un promontoire. Des panneaux explicatifs, lus à haute voix, par maîtresse Marie-Laure, notamment  permettent d'apprécier et de respecter cette flore et faune spécifique. Le lac est bordé de plages herbeuses où des bancs et tables accueillent nos arrêts fréquents. Trouver un bistrot pour un café matinal n'est pas aisé, et Éric semble refuser de faire marche arrière pour de la caféine au grand dam de toutes les filles ! Là encore nous passons devant une maison joyeusement décorée, très colorée. Un étal "Tout est gratuit - Servez-vous" nous interpelle. Cela va de la recette de Champignons à un sac doré que Christine remarque. Quel étonnement pour nous Français ! Une invitation au partage, c'est magnifique ! Cette phrase « Viens te mettre à côté de moi sur le banc devant la maison, femme c'est bien ton droit ! ». Des barques de pêche à moteur attendent au fil de l'eau. Elles sont toutes bleues. Le paysage est propice aux baignades naturelles  et romantiques. Notre "mouillage" se fera  sur la plage du Rocheray. Là on va tous faire trempette jusqu'au genoux dans une eau limpide. Éric nous dit son envie irrésistible de piquer une tête mais voilà, il a oublié son maillot de bain ! Il a du mal à résister mais Marie-Do le ramène à la dure réalité, il y a trop de  houle ! Il reviendra comme nous tous, car ce bord de lac est enchanteur. La poésie ne rempli que l'esprit, l'estomac a ses impératifs, aussi, Daniel et Dédé nous ont donné le La ! Nous avons ensuite lézardé au soleil avant de nous rechausser pour la dernière partie. Le sentier côtier nous a permis d'apprécier le côté sauvage du lac avec ses criques et des kerns. Les randonneurs croisés sont nombreux. Le vert des sapins et le bleu de l'eau nous ont invité à élever notre esprit, la spiritualité nous a accompagnés. L'arrivée sur la ville du Pont se fait par un plateau herbeux avec en point de mire la Dent de Vaulion sous la chaleur. Nous voilà tous décontenancés, le week-end est déjà terminé. Mais quel week-end, organisé de main de maître ou la bonne humeur a régné. Et le dieu Ra fut de la partie. À quand le prochain ? Merci de la part de tous les colons à Éric et Marie-Do pour leur attention à notre bien être.

Danielle Brun-Vaunier

Photos : Éric Pape

☛ Plus de photos à voir dans "Les galerie photos"
 

"De gare à gare" - Sur le chemin de Compostelle Belfort/Héricourt...

La randonnée du 24 avril est sortie du cadre habituel de nos randonnées mensuelles. En effet, André Leboucher et Michel Limoge,  respectivement président de Codérando et organisateur rando,  Jean Sechehaye, président du  comité départemental de la randonnée de Haute-Saône,  et l’auteure de ces lignes, ont fait le projet de rééditer le succès de l’édition 2012 "de gare à gare". Le parcours d’une vingtaine de kilomètres a été mis au point avec départ de la gare de Belfort par les bords de la Savoureuse, passage devant les bâtiments audacieux de l’Université de technologie Belfort/Montbéliard à Sévenans, Bermont,  chapelle Notre-Dame du Chêne, fort du Bois d’Oye…A partir de l’entrée en Haute-Saône, marche sur le GR5 et le chemin de Compostelle venant de Bale et arrivée à la gare d’Héricourt. 

Ce dimanche, c’est sur ce quai, à 8 h 48, que près d’une centaine de marcheurs, accueillis par les bénévoles de l’Af-ccc aidés par des membres du club héricourtois « La marche Buissonnière »,  ont pris le train qui les a menés en quelques minutes rejoindre la centaine de randonneurs qui les attendaient à la gare de Belfort. Le long convoi s’est mis en route illico. Quelques passages boueux n’ont pas ralenti le rythme. À Bermont, les bonnes volontés de Codérando attendaient de pied ferme le groupe.  Celui-ci a apprécié une organisation sans faille : remise de gobelet, apéritif et potage offerts (bienvenue le consommé, la température était  plus que fraîche !), "salle du Patro" chauffée et tentes montées dans la cour, ambiance musicale à l’accordéon. L’Af-ccc a profité de la pause pour présenter ses guides du chemin de Compostelle en Bourgogne et Franche-Comté. De nombreux participants, ayant déjà marché sur un chemin de Compostelle ou en ayant le projet, ont pris contact avec  notre association. Les foulards représentant le camino francès ont rapidement été en rupture de stock. Puis, après une reprise de marche à rythme rapide,  le préau de la cour de l’école de Brévilliers, aimablement mis à notre disposition par le maire, Michel Claudel, a été  pris d’assaut. Non seulement pour le rafraîchissement offert par notre association, mais aussi pour consultation des résultats du tirage au sort. Les heureux possesseurs de numéros gagnants se sont vu remettre des T-shirts du Conseil départemental de Haute-Saône et des guides de la Fédération française de Randonnée (FFR) "de Gare à gare". La côte de la Rouchotte et la descente sur la gare de Héricourt ont été parcourues à vive allure. La moitié des marcheurs a repris sa voiture, l’autre moitié est montée dans le train qui l’a ramenée à Belfort. Les sourires étaient de mise chez tous les participants. 

Notre association ne peut que se réjouir du partenariat amical avec les comités du Territoire de Belfort et de Haute-Saône de la FFR concrétisé de belle façon à l’occasion de cette sortie et encouragé par la présence du président régional de la FFR, Guy Berçot. L’Af-ccc a été enchantée de la venue de nos « collègues » de l’association des Amis de Saint-Jacques en Alsace, Evelyne Studer, leur présidente, en tête. Et notre association peut également se féliciter d’avoir en son sein des fidèles bénévoles. Merci à  André, Annie, Charles,  Claudine, Christine, Daniel B., Daniel P.,  Danielle, Françoise, Jeanne, Gérard, Isabelle,  Claude, Guy, qui ont largement aidé et participé au bon déroulement de la manifestation.

Nicole Blivet
Photos : Claude Bernasconi, Nicole et Daniel Blivet


Plus de photos à voir dans "Les galerie photos"

 

Autour d'Abbans, Dessous et Dessus (25 ) - Mars 2016

Aujourd'hui dimanche  20 Mars  2016, premier jour de printemps avec son sourire qui brille. Les prévisions météo sont très prometteuses. Sous un ciel un peu voilé par les brumes matinales  et un soleil jouant à cache-cache avec celles-ci, nous sommes 18 au départ de la boucle de cette randonnée qui nous conduit d’Osselle à Byans sur le Doubs. L’ambiance est décontractée et chaleureuse. Il est 9h, top départ près de la plage d’Osselle !

Nous empruntons la
« Véloroute du Doubs » qui, longeant le canal, rejoint le Doubs par  le chemin de halage. En majorité Voie Verte interdite aux véhicules motorisés,  cette piste fait partie du projet d’Eurovéloroute N°6 allant de Nantes à Budapest. Le paysage est beau, serein, rien ne vient troubler nos méditations si ce n’est, de temps à autre, une envolée majestueuse de colverts. Les oiseaux chantent, les poissons, goujons, carpes et autres habitants des eaux sont réveillés.

Les cœurs sont légers. Peut-être égoïstement, sans penser à nos amis courageux  souffrant d’un genou, d’une hanche, nous attaquons d’un pas ferme et décidé  ces 4 km « de plat » qui rejoignent  « les papeteries de Boussières »
spécialisées dans les papiers fins, opérationnelles depuis 1881.

Un barrage, établi en 1830 sur le Doubs par les Ponts et Chaussées, permet l'aménagement d'un bief de dérivation qui met en service un bâtiment d'eau équipé de trois turbines.
Deux cheminées ont été construites entre 1883 et 1887 dont une seule s’élève encore, imposante  dans les cieux.

Nous laissons la véloroute aux cyclistes qui commencent à affluer et bifurquons sur un petit chemin qui longe le canal pour arriver au pont qui l’enjambe. Nous traversons la nationale, grimpons par un petit sentier à travers bois. Attention aux
grands méchants loups !

Malgré quelques écharpes de brume,
nous découvrons un superbe panorama sur la vallée du Doubs et ses collines tout en contraste : guerrières avec les ruines du château de Montferrand, pacifiques avec la Vierge protectrice de Notre-Dame du Mont, commerçantes avec la Percée de Thoraise. Nous rêvons en grimpant l'Essart du Loup à ces époques lointaines où la beauté simple et tranquille de nos paysages comtois pouvait être troublée par de sinistres rencontres.

À l’entrée de Boussières, dont les habitants en 1092  sont  surnommés aussi les "loups",
nous découvrons et admirons, se découpant dans la lumière du matin, le clocher comtois  du XIe de l’église Saint Etienne puis, à son pied, le porche du XVIe siècle, classés tous deux aux Monuments Historiques depuis 1913.

Il est à peu près sûr que le site de Boussières a été occupé par l'homme dès la période mérovingienne. C'est au XIe
 siècle qu'on voit trace écrite de la cité pour la première fois. Elle était à l'époque la propriété de la Seigneurie d'Abbans, mais les seigneurs de Thoraise et de Chalon-Arlay y avaient aussi des biens. Jeanne d'Abbans, en l'an 1290, vendit la Seigneurie d'Abbans à Jean de Chalon-Arlay. Boussières en faisait partie. Les écrits qu'on retrouve font mention d'un incendie qui détruisit presque totalement le village en 1548. C'est en 1801 que Boussières devint chef-lieu de canton.

C’est la pause "p’tit déjeuner" et photos pour immortaliser cet instant  puis nous reprendrons notre chemin gaiement.
Les jardins sont en fête, les fleurs, habillées de jaune, bleu, blanc... s’ouvrent de bonheur.

À la sortie du village nous arpentons un chemin recouvert de petits graviers blancs, les pâquerettes étincellent sur les verts tapis. Tous, nous aimons ces petits chemins pentus qui sillonnent à travers les grandes prairies découvertes.

Puis la forêt avec ses senteurs de bois fraîchement coupé,  son concert de chants d’oiseaux, ils
dansent, s'accouplent et préparent leur nid, au loin le bruit des tronçonneuses qui s’activent, une descente puis c’est la découverte d’un petit ru aux eaux cristallines s’amusant à travers pierres, mousses, enchevêtrement de branches, une coupe de bois, le merle siffleur, un moment privilégié… Nous nous octroyons une pause de 20 mn dans ce petit coin de  paradis. Nous avons parcouru 11 km dans une campagne enchanteresse.

Il est midi, nous arrivons à la pause déjeuner à Abbans-Dessous. Nous nous installons autour des tables de pique-nique - Un des meilleurs moments de la journée ! Les plaisanteries fusent, les discussions se distillent autour du pot de l’amitié offert par les deux organisatrices de cette rando, l'auteure de ces lignes et Yvette. Une cavalière nous offre son plus merveilleux sourire… Il fait beau… les gens sont heureux, ils accueillent dans leur cœur ce printemps tant attendu.

Les agapes habituelles de gâteaux et autres gâteries terminées il est
13H45. Nous avons encore 13 km à parcourir à travers bois pour rejoindre Byans.

200 m après un oratoire dédié à la Vierge, nous empruntons un chemin empierré qui débouche dans la rue Jouffroy d'Abbans à Abbans-Dessus. Cette montée est courte mais coriace. Pour tenter de  rassurer les moins vaillants, j’ "interprète à ma manière" les quelques passages difficiles  de montées, promettant des kilomètres et kilomètres de descentes, mais personne n’est dupe…

Le village est construit sur un éperon rocheux et surplombe la forêt de Chaux ainsi que la vallée du Doubs. Il est cité (sous la forme Albans-Dessus) dans le poème d’Aragon,  « Le Conscrit des cent villages », écrit comme acte de résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943 pendant la seconde guerre mondiale. Il est probable, au vu de sa situation stratégique, qu'il a eu pour origine
un oppidum (agglomération généralement fortifiée) gallo-romain. Il comporte un château dont n'est vraiment apparent et célèbre que le donjon où le marquis Claude François Dorothée de Jouffroy d'Abbans, architecte naval et concepteur du bateau à vapeur, aurait en grande partie conçu son œuvre. On trouve mention faite de l'édifice dès 1091. Il appartenait aux sires d'Abbans. Abbans-Dessus a été le lieu de cultures céréalières et d'élevage. La vigne y a été prolifique jusqu'au XIXe siècle où elle a été totalement éradiquée par le phylloxéra.

No
us prenons  le temps de grimper jusqu'au portail du château du Marquis, puis, au centre du village, visitons l’église. Les marcheurs sont surpris, voici la deuxième église ouverte ! Celle-ci, charmante, est placée sous le vocable de l’Assomption.

Au niveau du cimetière nous nous dirigeons dans la rue du Chatelot. Une petite halte à droite à la Vierge et au sommet de la petite côte, une belle vue dégagée sur la vallée de la Loue, le Mont Poupet et les monts du Jura. Nous traversons  la D13 et rejoignons une rue empierrée qui se transforme en sentier forestier s'enfonçant dans un sous-bois bien agréable.

Le chemin arrive à une clairière dont nous longeons le bord en suivant la ligne de crête. Nous retrouvons un petit sentier partant vers le belvédère dont nous apercevons les barrières. Il nous offre une vue sur Byans-sur-Doubs, la Vallée du Doubs, la forêt de Chaux et le Massif de la Serre.

Pour le plaisir des yeux, des tapis de jonquilles s’offrent à nous, les papillons dansent, nous trouvons même des jacinthes. Petite halte pour la cueillette de quelques fleurs à offrir, nous
laissant aussi le temps de méditer sur les sentiers clair-obscurs de ces monts boisés. Puis direction « monument des Aviateurs », érigé sur le lieu même du drame à la mémoire de huit membres d'équipage de nationalités australienne et britannique. Ceux-ci devaient effectuer, à bord d’un avion quadrimoteur Short Stirling, un parachutage d'armes et de munitions au profit du maquis du Val d'Amour.L’avion, à cause de difficiles conditions météo, s'écrasa le 1er septembre 1944, à 2 h du matin, sur la colline au-dessus du village de Lombard. Les corps des aviateurs sont enterrés dans le cimetière d'Arc-et-Senans.

Nous amorçons enfin les descentes tant promises, sur un sentier moelleux puis sur un chemin empierré. En vue les premières maisons de Byans. Le chemin est bordé par un vieux murgé (mur de pierres sèches, fréquent dans nos régions).  Nous remontons  le chemin de Bellevue qui offre une jolie vue sur l'église, rejoignons la D13 et la remontons  pour jeter un œil à l'oratoire du XIXe dédié à la vierge. Nous arrivons vers le centre du village, passant entre une belle fontaine et l'église Saint-Désiré en prenant la Route de la Grotte.

À la sortie du village nous bifurquons pour rejoindre un chemin empierré qui s'en va dans les pâtures. Nous prenons le temps de nous retourner pour admirer la vue sur la colline d'Abbans et son châtelet.

Nous passons sous la voie de chemin de fer et le chemin se dédouble. Nous prenons le sentier bien dessiné qui longe la clairière. Il s'abouche perpendiculairement à un chemin puis nous arrivons au pied du pont enjambant le Doubs pour rejoindre Osselle.

L’un des Daniel, sa tablette à la main, nous informe que nous avons parcouru  23,6  km avec
dénivelé positif : 368 m, dénivelé négatif : 372 m, point haut : 518 m, point bas : 222 m.

Les visages sont fatigués, les traits sont tirés mais quelle belle journée de détente…
Tous remercient chaleureusement les organisatrices et c’est dans la bonne humeur que notre joyeuse troupe se sépare. Sans nul doute n’aurons-nous pas besoin de la berceuse de Brahms pour nous endormir ; nous espérons que cette douce, longue, nuit réparatrice et sereine sera peuplée de jolis rêves.


Jeanne Sanchez
Photos : Jeanne Sanchez, Nicole et Daniel Blivet

 

Autour du Moutherot (25) - Février 2016

Dimanche 21 février, le rendez-vous est donné à Pagney devant l’église. Petit vent frais et temps couvert. Départ à 9h00 avec 23 randonneurs.
Nous nous dirigeons vers Vitreux par les bois, ensuite nous bifurquons vers Rouffange et nous longeons la forêt avec vue sur les montagnes du Haut-Doubs en direction d’Étrabonne.
Petit arrêt à la source et lecture de la légende des Rois Mages qui seraient passés par là d’où le nom d’Étrabonne car l’eau est parait-il "Extrabonne".
Passage devant le château et nous remontons vers Le Moutherot où le vigneron nous attend pour 13h00 dans une grande salle très chauffée…Bonne ambiance habituelle, repas animé car les verres se remplissent du bon vin de monsieur Colin.
Après-midi retour Pagney via les vignes où nous avons la chance d’apercevoir le Mont Blanc.


Danielle Voilly
Photos : Danielle Voilly, Daniel Blivet
Carte : Jacqueline Leclercq 

 

Autour d'Héricourt (70) - Janvier 2016

Dimanche 17 janvier, saut du lit difficile : temps gris et neige incitent à rester au chaud. 9h00, rendez-vous au club de rando des Sports Généraux à Héricourt : huit courageux se retrouvent autour d’un café et d’un gâteau de ménage. Allez, en marche, bien emmitouflés sous les flocons, direction Couthenans. Là, pause photo devant la maison qui a vu naître la race de la vache montbéliarde. Le chemin qui mène à Luze par le Mont-Vaudois risque d’être peu praticable, la prudence nous conseille une variante. 

Et soudain, le soleil. Magnifique, lumineux sur un paysage boisé étincelant de blancheur. On quitte la cape, on ouvre l’anorak, on se désaltère, la montée et le ciel bleu nous réchauffent. La neige crisse sous la chaussure, légère, aérienne, on progresse sans peine par de larges chemins jusqu’à Brevilliers, où Jean-Claude, hébergeur de pèlerins, nous ouvre aimablement sa porte. Au chaud, nous faisons un sort au délicieux cake aux figues et fromage de chèvre de Nicole de Dampierre-les-Bois,  au gâteau de Michelle de Bermont, au kugelhof de Danielle de Belfort, pendant que Marie-Laure se régale d’une soupe maison. Revigorés, nous entamons allègrement la montée de la Rouchotte. Conquises par la balade dans ce secteur aux multiples sentiers bien balisés, des marcheuses se laissent tenter par le topo-guide du  club de rando de la communauté de communes du Pays d’Héricourt. Elles reviendront, c’est sûr !  Après cette quinzaine de kilomètres dans une ambiance amicale et chaleureuse, il est temps de se quitter.  Boubou, le bouledogue français de la fille de Nicole, très élégant dans son manteau camouflage, aurait pourtant bien poursuivi la balade…

Daniel Blivet
Photos : Nicole et Daniel Blivet

 

Randonnée de Noël à Besançon (25) - Décembre 2015

Voilà une journée inhabituelle et réussie ! Au mois d’août, j’étais contactée par Gilbert Pescayre, président de l’ACCR-BFC (association des chemins de Compostelle et de Rome – Bourgogne Franche-Comté) : Pourquoi ne pas organiser une randonnée conjointe, pas trop loin de leur siège social à Dijon ? Je pris contact avec l’office du tourisme de Besançon : la rando de Noël mise en place par la ville aurait lieu samedi 12 décembre. Facile, pas de souci d’organisation pour nous, nous n’aurions qu’à suivre !  On me donna le nom du responsable à contacter ultérieurement, les détails de participation n’étant pas réglés mi-août. Octobre : la personne concernée m’annonce d’un ton très désabusé que la ville de Besançon a annulé la randonnée habituelle. Concertation avec l’ACCR-BFC : nous décidons de garder la date déjà inscrite dans nos plannings respectifs et de concevoir entre  nous un circuit. Ce qui fut fait brillamment par Eric Pape de l’AF-CCC et Alain Rouhier de l’ACCR-BFC. Claudine, notre trésorière, se mit en quête d’un restaurant pour terminer la journée joyeusement. Affaire conclue. Un imprévu nous attendait encore début décembre : un entrefilet dans un « gratuit » distribué à Besançon, informant d’une randonnée ouverte à tous ??? Les coups de fil, les demandes d’inscription ont afflué chez Eric et Alain. Des cars, des associations de marcheurs s’annoncèrent ….Eric calma le jeu, annonçant une randonnée privée entre associations. Finalement, 70 personnes, dont un groupe d’Alsaciens, étaient présentes au lieu de rendez-vous sur le parking de la Rodia. Guidés de main de maître par les bénévoles de nos associations, gilets et drapeaux jaune en signe de reconnaissance, le long convoi s’est élancé sur la colline de Bregille, a profité d’une forêt de buis odorante, admiré un panorama sur le Doubs, cheminé dans le parc Micaud…. Certains participants sont restés persuadés jusqu’au bout de suivre la randonnée de Noël de la ville de Besançon ! Ne voulant pas prendre de risques dans la traversée de la ville, les organisateurs ont néanmoins annoncé la fin du « guidage » aux environs du marché couvert. Pour notre groupe, ce fut vin chaud au marché de Noël, découverte des artisans d’art installés dans la cour du Musée du Temps et délicieux repas  au « Pixel ». Nos deux associations se sont félicitées des bons contacts noués entre adhérents et sont prêtes à renouveler une sortie commune (mais dans la discrétion et sans publicité  intempestive !).

Nicole Blivet
Photos : ACCR-BFC

 

Sur le chemin de Compostelle entre Besançon et Marnay - Novembre ...

Pour plusieurs participants il s’agissait d’une première car ils ne connaissaient pas encore ce parcours tracé depuis 2008 pour les pèlerins partant de Besançon et voulant rejoindre le chemin principal à Marnay après 23 km de marche.

Partis vers 9h00 du Centre de soins des Tilleroyes (terminus de la ligne 10 du bus pour ceux qui souhaiteraient le découvrir) le chemin s’abrite sous une belle forêt avant de traverser Serre-les-Sapins et de rejoindre Champvans-les-Moulins par un joli vallon et un nouveau tracé réalisé par la commune. Après un bel effort pour gravir la grapillotte de la colline de  Champagney nous arrivons vers l’église de ce village pour une halte salutaire.

Plus loin l’arrêt à  Audeux nous a permis de découvrir son surprenant  lavoir et la belle ferme en contrebas. Un nouvel accès à Placey balisé récemment fait apparaitre le panorama sur les environs et le village blotti dans son vallon qui nous accueille pour l’arrêt pique-nique autour de la mairie.

Après quelques petits dénivelés et la traversée du village de Franey nous arrivons à Cordiron caractérisé par son château bien restauré par un passionné et son beau lavoir. Nous découvrons ensuite le nouvel itinéraire qui passe par de beaux chemins agrémentés d’étangs et de bosquets jusqu’à Ruffey-le-Château. Le but final apparait au loin et nous rejoignons Marnay après la traversée de la rivière l’Ognon.

L’arrivée à Marnay a permis pour certains de découvrir la fresque de Manola après sa restauration et son déplacement au centre de la cité. À noter également sur la  place de l’église les deux QR Codes concernant la fresque de Marnay mais également celui des "2000 km de Marnay à Saint Jacques de Compostelle".

Belle assistance (33 marcheurs avaient répondu à l’appel du chemin), belle ambiance dans la convivialité et l’amitié, temps superbe, découverte d’un beau chemin aux portes de Besançon, tous points qui ont contribué à faire de cette journée une belle réussite à la satisfaction de tous les participants.

Jacques Sutter
Photos : Éric Pape, Nicole et Daniel Blivet
☛ Vous pouvez voir d'autres photos dans "Galerie photos"                                                                                                            

 

Randonnée des trois forts de Besançon - octobre 2015

C'est par une belle journée d'automne qu'une dizaine de personnes de l'Af-ccc entament une randonnée à l'assaut des forts de Besançon. Après une mise en jambe sur la plaine du complexe sportif de la Malcombe, lieu de notre départ.

■ Le fort de Planoise
Notre petite troupe attaque une très longue montée jusqu'au fort de Planoise. Bâti en 1877, celui ci fut le premier rempart défensif de la ville de Besançon. 
Sur les hauteurs du fort nous profitons de deux points de vue exceptionnels. Le premier, à l’ouest sur les monts Jurassiens et la Vallée du Doubs qui serpente et le second à l'est sur Besançon et ses collines environnantes qui surplombe la capitale bisontine. Pour le premier point de vue nous faisons une petite halte sur l'aire des parapentes. Puis c’est la descente en direction des rives du Doubs. Nous nous arrêtons Aux Équegney, devant les premières cabordes (cabanes vigneronnes toutes en pierres sèches). Une visite avec moultes explications s'impose. À Besançon, jusqu’à la fin du XIXe siècle, les coteaux des collines exposés au sud étaient tous consacrés à la culture de la vigne. Puis arrivé sur les rives du Doubs, nous empruntons la voie verte et nous nous offrons une petite escale à une aire de jeux ! Nous testons les appareils de sports dans une ambiance joyeuse et bon enfant ! Le retour à la marche se fera tranquillement sur deux ou trois kilomètres avant d'amorcer la montée très raide vers le fort de Chaudanne, situé sur les hauteurs du quartier de Velotte.

■ Le fort de Chaudanne
Après cette rude montée à travers bois et pelouse calcaire nous arrivons enfin vers le fort de Chaudanne. Des tables et des bancs nous attendent pour une pause pique-nique bien méritée et conviviale. Cerise sur le gâteau, Jeanne Sanchez, nous attendait avec de bonnes bouteilles ! Désormais, tous, bien requinqué, un dernier coup d'œil au belvédère d’à côté, qui nous offre une vue magnifique sur la boucle du Doubs surplombé par la citadelle, et nous voilà repartis en direction du fort de Rosemont.


Le fort du Rosemont
Celui-ci plus petit que les deux autres, nous offre néanmoins un joli point de vue sur Planoise, le quartier de Saint-Ferjeux et tous les villages environnant le nord-ouest de l’agglomération bisontine. 
Avant de redescendre vers la Malcombe, nous visiterons une autre caborde entièrement rénovée et comme accrochée au flan de la montagne. Puis, la descente se fera à travers bois, combes et vergers. Nous ferons même une petite pause photo dans un pré avec nos amis ânes et chevaux !

Arrivés au parking, un petit jus de pommes mirabelles bien réconfortant est offert à tous les randonneurs. Chacun repartira fatigué mais heureux, les yeux rempli des beaux paysages rencontrés.

Marie-Dolorès Pape
Photos : Éric Pape


 

Dans le secteur de Dampierre (39) - Septembre 2015

C’est par une fraîche matinée, ce dimanche 20 septembre, que nous (Isabelle et Serge) avons accueilli dans le nord–jura une dizaine de marcheurs.

Si, lorsque l’on parle du Jura, on s’imagine de suite les montagnes et ses grands sapins, la vallée n’en n’est pas moins jolie. Nous avons emprunté des chemins forestiers au bord desquels nous avons pu admirer des chênes sessile, si majestueux, âgés de plus d’une centaine d’années ou bien encore les cabanes du Bois Clair perchées dans les arbres.

Nous avons pique-niqué sur les berges de l’étang du Patouillet où jadis on nettoyait les minerais de fer destinés aux forges de Fraisans. Maintenant ce lieu est un havre de paix pour les pêcheurs.

C’est en flânant sur le chemin de halage longeant le canal du Rhône au Rhin et côtoyant la rivière du Doubs que nous avons terminé cette randonnée sous un splendide soleil, celui-ci faisant miroiter des milliers de reflets dans l’eau.

Ayant rejoint notre point de départ, nous nous sommes quittés enchantés de cette charmante balade qui finalement s’est déroulée sous une météo propice à la marche et dans la joie et la convivialité.

Isabelle Prost
Photos : Nicole Blivet

 

Dans le secteur de Sancey-le-Long (25) - août 2015
Malgré la période de vacances, nous avons passé une journée formidable. 24 personnes étaient présentes, y compris des membres de notre chère association suisse de l'Amicale Jurassienne du Chemin de Saint-Jacques, dont Pierre-Alain, le président.
Le parcours fut quelque peu modifié à cause du brouillard présent sur une bonne partie de la journée. Nous avons commencé par une balade dans le  Village des Nains puis visite de la grotte de la Baume. Nous remercions mes chers cousin et cousine, Chantal et Roger Demoly qui nous a fait un bel historique.

Nous sommes ensuite montés en direction de Belvoir pour prendre le repas à l'abri dans un beau chalet de chasseurs ou nous attendaient Daniel Putaud et Claudine Socié avec les boissons et gâteaux de fête. Ce fut un super moment tous ensemble, chacun racontant une petite anecdote, sans oublier notre présidente Nicole et son cher mari Daniel.
Ensuite retour par la chapelle Sainte Anne avec un beau panorama sur le plateau de Sancey puisque la pluie avait cessé. Descente sur le village de Belvoir avec la visite du village et sa magnifique halle.

Nous avons rejoint Sancey-le-Long où nos voitures nous attendaient près de la basilique Sainte Jeanne Antide, que nous avons visitée avec intérêt.  Il était temps de se quitter mais avec le but de se revoir très bientôt.

Christine Gallezot
Photos : Nicole Blivet

 

Dans le secteur des Auxons (25) - Juillet 2015

Ce matin 19 juillet, je suis  arrivé le premier et ai attendu les randonneurs. Certains  ont eu un peu de mal à trouver l’endroit du rendez-vous, de ma faute, ayant mal indiqué le lieu. Nous ne sommes que neuf au départ, le temps est clément, il ne fait pas trop chaud. Nous quittons Les Auxons par le chemin du Tacot,  nous traversons Miserey, Ecole où nous passons vers la source-lavoir du ruisseau, le parc de l’ancien pensionnat école et la mission. Que de souvenirs  des années passées au pensionnat ! Ensuite nous nous dirigeons vers Pirey où nous passons vers une caborde très bien entretenue.  Nous arrivons sur la colline de Pouilley-les-Vignes où subsistent d’anciennes batteries militaires construites vers les années 1870. Nous cassons la croûte à coté de la table d’orientation. Nous repartons à travers bois où nous apprécions la fraicheur car le soleil s’était remis à chauffer dur. Nous  ferons les deux derniers kilomètres à découvert pour arriver à 16 heures à notre point de départ.  La journée s’est passée dans la bonne humeur.

Daniel Dussert
Photos : Nicole Blivet

 

De Kruth au Markstein (68) - 20 et 21 juin 2015

Ce devait être le solstice de l’été 2015, cela s’est transformé en solstice de l’amitié.

Samedi matin, depuis le village de Kruth (498 m) la petite troupe s’en est allée vers les hauts sommets des Vosges sous un soleil radieux (même si des parapluies pendaient sur certains sacs). Près de la scierie, perché sur la montagne, un majestueux bucher de la Saint Jean nous narguait, puis un  sentier escarpé entre les maisons fleuries mettait rapidement les pèlerins en température. Vers Sauwas les belles Vosgiennes (vaches) ruminaient en nous regardant passer. Le panorama sur le village et les crêtes  était splendide et l’ambiance radieuse, un chemin large nous menait en direction de la ferme-auberge du Schaffert. Les bucherons ayant travaillé, il nous fallut enjamber les troncs couchés. A la sortie de la forêt le ciel s’était quelques peu grisé lassant tomber les premières gouttes qui se multiplièrent rapidement au point de «s’empèleriner». Plus loin, à l’abri de grands arbres le repas tiré du sac fut avalé presque au sec. Entre temps le robinet du ciel se ferma, mais laissa du brouillard sur les crêtes que nous atteignirent après une dernière monté (1198 m).  Sur un chemin sans horizon nous continuons en passant par le col du Hannenbrunnen, plus loin en traversant la route du Breitfirst (1298 m) un champ d’arnica s’offrit à nous. A cet instant le ciel devînt plus clément, ainsi les chaumes du Markstein firent leur apparition. Arrivés à la ferme-auberge du Ttréh, Nicole, Claudine et Daniel nous rejoignirent. Les traces de fraîcheur furent vite dissipées par le vin chaud que le patron nous servit. Encore un petit effort et nous voila devant le refuge de l’AAVM, lieu de notre hébergement. Après notre installation nous repartîmes vers la ferme auberge où le repas « marcaire » fut servit avec les explications de Jean-Paul Deybach, patron du lieu.

 

Dans la nuit le temps changea : brouillard et grosse pluie inondèrent  l’atmosphère. Après un petit déjeuner copieux il fut décidé de ne pas monter au Markstein (20 m de visibilité) mais de repasser à la ferme-auberge pour acheter des produits fermiers. Au départ il n’y avait plus de pèlerins mais que pèlerines fortement humides. En sortant de la forêt et arrivant au village le ciel devint plus clément et c’est sous un préau du village d’Oderen que le casse-croute allégea les sacs. Nous continuâmes en direction du Drumont, d’abord en traversant la voie ferrée (toujours active) puis une montée assez raide nous fit grimper afin de profiter du panorama sur la vallée. Après quelques hésitations sur la lecture de carte, le sentier nous menant à la chapelle Sainte Catherine fut trouvé. Nicole, Claudine et Daniel nous y attendaient et il ne restait plus qu’a se glisser jusqu’au village de Kruth où les adieux se firent chaleureux. La montagne provoque des grimaces, des sourires, l’important pour le pèlerin c’est d’avoir la relation amicale et peu importe ce qui tombe du ciel.

Jacques Dato
Photos : Jacques Dato, Eric Pape et Nicole Blivet
☛ Vous pouvez voir d'autres photos dans "Galerie photos"   

 

Au Pays des 7 Rivières (70) - Mai 2015

Ce matin du 17 mai, le petit groupe de neuf marcheurs s'est engagé sur le sentier pédagogique  "d'un rail à l'autre" au Pays des 7 Rivières. Guidé par les "rails bleus" et documenté par les tables de lecture jalonnant le parcours de 18 km, chacun a pu découvrir la diversité du paysage, du patrimoine ferroviaire (ligne LGV, le tacot d'autrefois), du patrimoine bâti (lavoirs, maisons anciennes), du patrimoine naturel (sentier karstique) rencontrés. Peu après le départ, sur une colline bordée de vergers, une halte s'impose devant une table d'orientation qui offre un large point de vue sur les environs de Rioz et au-delà. Au terme d'une première boucle à travers vergers, pâturages, villages pittoresques, sans oublier les passages sous et sur voies ferrées et routes, la pause méridienne est bienvenue  dans un petit parc ombragé dans le bourg de Rioz. Le guide du jour n'est pas ménagé... Le sentier de l'après-midi nous conduira à travers bois vers la source de l'Ermite et un dédale de curiosités karstiques bien aménagé. La boucle est bouclée aux environs de 16h00 après une marche sans difficulté particulière : "un godillot" selon la proposition d'Eric Pape.

Une météo confortable ajoutée à l'ambiance très joviale du groupe a contribué à l’agrément de cette balade bien appréciée de tous les participants.

Marie-Laure Gelinotte
Photos : Éric Pape

 

Autour de Besançon (25) - Avril 2015

Philippe Roy, l’organisateur de la randonnée du dimanche 19 avril, avait préparé une magnifique boucle dans les environs de Besançon. Il suffit en effet de quelques pas pour s’éloigner de la ville  et trouver pistes forestières ou chemins caillouteux. Au gré d’un parcours en forme de montagnes russes, 18 marcheurs ont admiré les cerisiers en fleurs et  le château de Montfaucon, arpenté Le Grand Désert, longé les bords du Doubs, contemplé la citadelle vue de dos …

Le groupe a aussi fait quelque peu « souffrir » le guide du jour : quelques retardataires au départ le matin, un  malaise après pique-nique pour l’une, puis une chute pour une autre, puis une légère indiscipline de la part de quelques participants…. Etait-ce le soleil et une chaleur inaccoutumée en cette saison qui tournait un peu les têtes ? Tout s’est heureusement bien terminé : le malaise fut bénin. L’éosine coula à flot sur le coude écorché. Retrouvant leurs véhicules vers la Chapelle des Buis, un peu fatigués mais ravis, les marcheurs ont remercié Philippe pour les explications géographiques et historiques qu’il a apportées au long de cette belle balade d’environ 22 km et pour l’organisation sans faille de la journée.

Nicole Blivet
Photos : Éric Pape et Nicole Blivet

 

Autour de Villafans (70) - mars 2015
Jolie balade sous un soleil printanier avec Danielle Brun-Vaunier comme guide. 
 

Autour de Bucey-les-Gy (70) - Février 2015

L’accueil a été chaleureux au départ de la randonnée du 15 février : les 18 marcheurs du jour ont apprécié les boissons chaudes préparées par Emile Ney, maire de Bucey-les-Gy et tout nouveau membre du conseil d’administration de notre association, qui avait aussi amené les délicieuses gaufres de Catherine. Après la sévère côte en forêt montant vers Saint-Maurice, la balade concoctée avec soin par Danielle Voilly a fait apprécier le paysage insolite des pelouses sèches. Les orchidées, bien entendu, n’étaient pas encore visibles, mais les larges panoramas sous un soleil bienvenu ont enchanté les participants. Dans l’abri aimablement prêté par une habitante, le pique-nique, entre plaisanteries, gâteaux et  boissons rendant gai, a ravigoté les marcheurs. Ceux-ci ont retrouvé un moment le chemin de Compostelle vers la ferme des Combes, avant de découvrir une table d’orientation originale, la grotte du Captiot ou l’étrange ustensile servant autrefois à lier les bottes de foin. Après le rinçage des chaussures boueuses dans la « Morthe », les marcheurs ont inauguré une tradition créée le jour même par Gérard : jeter une piécette dans le bassin du rare lavoir sis sous la mairie et faire un vœu. Personne ne sait encore si les vœux seront exaucés, mais ce qui est absolument sûr, c’est que la journée fut bien agréable.

Nicole Blivet

Photos : Nicole Blivet

 

Autour de Héricourt (70) – Janvier 2015
Jolie balade de 13 km, que celle concoctée par Daniel Blivet pour le premier rendez-vous de l’année, dimanche 18 janvier. Les douze marcheurs du jour ont pris le chemin de Compostelle qui sort de Héricourt par l’ancienne "route du tram" avant de bifurquer vers le circuit de la "Pierre Plate". Du haut de ce promontoire, à 499 m, la vue sur le Ballon d’Alsace enneigé, au loin, était un enchantement. La suite du parcours fut variée  avec de belles forêts, la fontaine-lavoir Mozer et le majestueux tilleul de Verlans. À 13h00, retour au local de la rando pour avaler au chaud les sandwiches. Les gâteaux amenés par les adhérents, le café et les rires partagés ont prolongé le pique-nique. La majorité des participants a ensuite préféré rester au club pour visionner un diaporama sur le chemin de Compostelle. De l’avis général, ce démarrage de l’année en douceur a été bien agréable.

Daniel Blivet
Photos : Nicole Blivet
 

Rando de Noël à Montbéliard (25) – Décembre 2014
Nous terminons l'année en beauté, avec la randonnée des Lumières à Montbéliard en ce samedi 20 décembre. Nos amis de la Francigena sont venus aussi très nombreux comme chaque année, et c'est sous un temps clément, que nous prenons le départ depuis la Roselière pour une petite boucle de 10 km autour de la ville. Retour par le marché de Noël et la féerie des lumières. Après avoir partagé un plateau repas en commun, chacun reprend le chemin du retour. Merci à la trentaine de participants, et à l'année prochaine.

Daniel Putaud
Photos : Daniel Putaud et Nicole Blivet
 

Autour de Tallenay (25) - novembre 2014
Cette journée du 16 novembre fut une fois de plus un succès avec un temps clément malgré la pluie annoncée ; c'est à croire que Saint Jacques est toujours avec nous. C'est avec une bonne ambiance qu'André Better nous a conduit tout d'abord vers les "les Fonds de Chailluz" sur un chemin entre forêt et prairie. Un ancien mur de pierre marque la limite historique du massif de Chailluz. 
Retour par le sentier Saint Nicolas.
Ensuite direction la Dame Blanche pour arriver au vieux tilleul en suivant la crête avec de magnifiques points de vue. Retour par les "Petites baraques" pour déguster notre casse-croûte où, surprise !, nous attendait Patrick Camus avec un assortiment de bouteilles et de petits gâteaux (que de gentillesse). Retour par le parc animalier avec de beaux cerfs et belles biches (les plus beaux, c'était quand même bien nous)...
Puis descente vers Tallenay sur un magnifique chemin avec encore des couleurs chatoyantes et un beau panorama sur Besançon.
A l'arrivée, après ces 19 km,  un bon café nous attendait chez André. Nous nous quittons plein d'enthousiasme avant la prochaine rando : Les Lumières de Noël en décembre.

Christine Gallezot
 

Autour d’Onans (25) – Octobre 2014
Jolie journée que celle concoctée par Michel Blind, Brigitte et Christine. La fraîcheur matinale s’est vite muée en une chaleur inhabituelle pour un 19 octobre. Après une douce grimpette en forêt, les paysages encore verdoyants se sont dévoilés au-dessus de mers de brouillard. Une petite halte à Gémonval a permis aux participants de faire connaissance avec l’ancien tracé du chemin de Compostelle, toujours balisé (le nouveau tracé passe par Saulnot et Malval). D’excellentes bouteilles de vin rafraîchies attendaient les amateurs dans l’eau du lavoir à Marvelise. Mis en joie par ces breuvages, mais également par les noix trouvées au sol, la troupe est repartie pleine d’enthousiasme pour la suite de cette boucle plaisante d’environ 17 km entre Doubs et Haute-Saône.

Nicole Blivet
Photos : Nicole Blivet
 

Vers Beure (25)

Le rendez-vous était  pour neuf heures, ce dimanche 21 septembre.  Tous les marcheurs étaient déjà prêts dans ces derniers jours d’été mourant.  Le ciel nuageux  présageait une journée pluvieuse.

Après les salutations d’usage et la traditionnelle photo, tout ce petit monde se met en route  pour un circuit de 17 km, « La balade au bout du monde».  Dans le vieux village de Beure nous croisons les musiciens de la fanfare du village partant célébrer le 70ème anniversaire de la libération retrouvée ! L’ambiance est décontractée, le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Premier arrêt, la cascade, elle souffre  de la chaleur de ces derniers jours de soleil.   

Ce sont les premiers jours de chasse, quelques détonations résonnent dans la fraîcheur du matin, nos joyeux compagnons de marche rient  de bon cœur ; après une petite heure de marche traînante, nous arrivons au petit village de  Fontain, Saint-Pierre nous salue. De temps à autre, nous nous arrêtons pour admirer de merveilleux points de vue, en contre- bas un chamois apeuré s’enfuit, en prenant le temps de jeter un coup d'œil à ce panorama somptueux.  A l’horizon se découpe le rocher d'Arguel, où était perché autrefois un château féodal (aujourd'hui ruiné) du comte d’Arguel, (le nom de la famille d'Arguel  apparaît au XIe siècle en la personne de Guy d’Arguel (1040-1097). Les seigneurs d’Arguel ont leur sépulture en la cathédrale Saint-Etienne de Besançon). En route vers le plateau d’Arguel,  nous descendons un champ en passant à droite du château d'eau, les plaisanteries fusent, nous devons absolument respecter le programme, l’apéritif nous attend à 12h30,  nous découvrons le vieux lavoir d'Arguel,  montons une voie sans issue puis l’église. Nous empruntons un petit sentier étroit qui grimpe vers la ligne de crête et sillonne entre de belles roches, nous avons droit à  un belvédère sur la vallée de Besançon,  ce sentier nous emmène à une clairière qui offre de belles vues sur le fort de Planoise, le Rosemont et le village d’Avanne. Nous entrons dans un bois qui nous conduit au hameau "la Maltournée", commune de Larnod. Nous nous dirigeons sur le sentier empierré qui  débouche au rocher de Valmy,  (hommage à la stèle commémorative, érigée en l’honneur des 16 membres des groupes de résistance Guy Mocquet et Marius Vallet fusillés à la Citadelle).  

Vers 14h00 le ciel s’assombrit, les éléments se déchaînent, le repas tiré du sac s’achève dans la précipitation. Nous admirons l’un des plus beaux points de vue des environs de Besançon. Nous poursuivons ensuite notre route vers un vallon. Enfin le fort de Pugey ouvert à l’occasion des journées du patrimoine, visite très intéressante et instructive, agrémentée des explications d’un conseiller de Mairie. À 17h00, nous redescendons en prenant un sentier qui s'enfonce dans le bois ; nous rejoignons la D308 pour nous engager dans une voie sans issue, "le Chemin du Sinaï", que nous suivons et qui nous fera descendre des escaliers,  pour nous retrouver  rue du Repos jusqu'au parking du cimetière de Beure, départ de notre randonnée du jour.

C’est avec émotion que j’adresse un grand merci à tous les participants pour leur présence, leur bonne humeur, pour avoir partagé ce délicieux moment avec moi. Au total 17 km parcourus dans la joie et la bonne humeur... et une très belle journée de découverte du patrimoine.

Jeanne Sanchez

 

Autour de Sancey-le-Grand (25) - Août 2014

Avec un mois de juillet et début août pluvieux, que de bonheur pour cette belle journée ensoleillée dans le vallon de Sancey. Y aurait-il une influence de Sainte Jeanne Antide Thouret née à Sancey-le-Long en 1765 ? La journée a débuté par une bonne montée pour atteindre le point de vue du Dard d’où l'on découvre le vallon de Sancey et le village de Belvoir dominé par son château. Ensuite direction Surmont où l'on a pu découvrir, loin de toute habitation, la jolie fontaine de Grisfontaine qui date de 1881, puis descente sur Sancey-le-Long avec visite du Village des Nains avant de déguster notre cher casse-croûte chez le cousin Roger, qui nous a préparé gentiment un apéritif dans la joie et la bonne humeur. Ensuite direction Belvoir, avec la visite des halles du 12e siècle, de l'église, du château des 12e  et 15e siècles où Roger a su nous donner quelques indications sur la vie de Belvoir. Puis passage vers l'oratoire du Bon Dieu de Pitié ; descente par la "Vie aux Morts" et retour près de nos voitures transférées par de petites mains habiles. Quelle organisation !
À l'année prochaine, même date, même région.

Christine Gallezot

 

La Vy aux Moines - Juillet 2014
Philippe nous avait concocté une randonnée franco-suisse de deux jours. Départ le 19 juillet de l'abbaye de Montbenoît (France), arrivée le lendemain 20 juillet au prieuré de Môtiers (Suisse). Soit environ une cinquantaine de kilomètres. 19 adhérents se sont inscrits pour ce week-end de marche. Une ambiance joyeuse et bruyante ainsi qu'un accueil des plus chaleureux chez nos amis suisses (restaurant l'Isba à La Brévine) laisseront, a n'en pas douter, de très bons souvenirs à tous !
Pour avoir plus de détails sur ce week-end qui a enchanté nombre de participants, il faut consulter les pages "Échos des sorties" et "Galeries photos".

Éric Pape
Photos : Éric Pape

Le chemin de Compostelle en Bourgogne - Juin 2014

Que retenir de ces sept jours d’itinérance qui ont conduit 11 adhérents de l’Af-ccc, de Saint-Jean-de-Losne à Cluny, à la découverte de d’une région aussi riche culturellement que spirituellement ?  L’excellente ambiance du groupe ? Les chaleureux accueils reçus à toutes les étapes ? Le soleil toujours présent ? Pour avoir plus de détails sur cette semaine qui a enchanté ses participants, il faut consulter les pages "échos des sorties" et "galeries photos".

Nicole Blivet


Autour de Vy-les-Rupt (70) - Mai 2014
Marie-Laure nous avait donné rendez-vous ce dimanche 17 mai à Vy les Rupt, son village natal,  pour notre traditionnelle randonnée mensuelle. Départ à 9h00 pétante, en direction de la forêt de Confracourt, sous un doux soleil et une légère brise. Premier arrêt devant un monument FFI avec moult explications de la part de notre guide sur ce fait d'armes de la dernière guerre. 
Une délicieuse surprise nous attendait au bord de l'étang de Confracourt, pour la pause déjeuner : un copieux apéritif préparé et amené par Jacky, l’époux de Dominique. Superbe ambiance au bord de l'eau pour le repas tiré de sac, puis en route pour une rapide visite du château de Rupt sur Saône, avec sa tour du XIIIe, sa ferme style Italien et même une serre-orangerie, le tout dans un vaste parc. C'est à travers champs que nous rejoignons notre point de départ. Distance parcourue 23 km, dénivelé 400 m.

Un grand merci à Marie-Laure, Dominique et Jacky, pour le vin qui a coulé à flot, les délicieux gâteaux, et pour la parfaite organisation de cette randonnée. À renouveler...

Daniel Putaud

 

Au fort de la Dame Blanche (25) - Avril 2014
Superbe randonnée savamment préparée par l'ami Daniel Dussert. Il faut dire que nous étions sur ses terres au départ de Châtillon-le Duc.
En avant sur un large sentier longeant la falaise, avec une vue splendide sur la vallée de l'Ognon, recueillement à la Vierge de Châtillon érigée en 1872 (elle aurait sauvé Besançon des Prussiens,en 1870). Puis douce montée au fort de la Dame Blanche, altitude 607 m, pause casse-croûte à l'entrée sous un soleil généreux . 
Retour bien à l'abri du soleil en sous bois toujours sur un large chemin. 
Merci Daniel pour cette magnifique boucle de 20 km, nous comptons sur toi pour l'année prochaine bien sûr.
Daniel
 
Autour de Foucherans (25) - Mars 2014
Dimanche  16 mars, la boucle concoctée par Philippe Roy a conduit les marcheurs sur 18 km environ dans le secteur de Foucherans dans le Doubs. Parcours varié, entre bois encore sombres, vert tendre des prés renaissants, spectaculaires points de vue, et avancée rectiligne le long d’une ancienne voie de chemin de fer liant l’Hôpital-du-Grosbois à Lods, aujourd’hui chemin de randonnée apaisant. La culture ne fut pas absente : Philippe expliqua le passé de Saint-Maximin, évêque qui aurait été lié à l’évêché de Besançon et qui fit l’objet d’un culte dans une chapelle érigée au XIXème siècle, réhabilitée en 1995. Il n’y eut pas de question sur le tronçon balisé en rouge et blanc du GR 595, mais le groupe s’est interrogé sur la signification des sigles VF, de balises ou flèches jaunes et blanches : la balade a en effet emprunté une bribe de la Voie Francigena, voie historique qu’emprunta Sigéric, évêque de Cantorbery, qui relia l’Angleterre à Rome en 990.  Les marcheurs ont également apprécié le pique-nique, tranquillement assis sous un soleil printanier, avec conversations amicales et échanges de savoureux desserts (Ah ! la brioche de Marie !). 
Nicole
 

Vers Étrepigney (39) - mai 2016

« Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas » ; heureusement ! car si la veille de la randonnée la météo était exécrable, c’est sous un soleil radieux qu’une douzaine de personnes s’est retrouvée à Étrepigney, point de départ de la randonnée du dimanche 15 mai. 

Au programme de cette journée, marche au sein de la forêt de Chaux en empruntant le sentier du Guêpier* sur les traces des anciens habitants de ce lieu et visite du musée d’Étrepigney aménagé dans l’ancien lavoir.

En traversant le village, nous avons pu admirer de jolies demeures en pierre de taille. Et surprise ! Marcel Combet, responsable du musée, nous attendait sur le seuil de sa maison. Il a gentiment distribué à chacun un livret regroupant des informations sur les différentes curiosités que nous allions découvrir sur notre chemin, entre autres le baccu (habitat temporaire des bûcherons-charbonniers fait de bois et de mousse ou d’argile), le four à pain… (plus de détail sur le site : www.etrepigney.fr - tourisme). Cependant, en tant qu’adhérents de l’Af-ccc, un ouvrage nous a particulièrement interpellé : l’oratoire dédié à saint Thibauld, personnage qui vers l’an 1050, en marche sur les chemins de saint Jacques de Compostelle, prêchait et instruisait les charbonniers demi-sauvages dans la forêt de Chaux non loin de Dole. C’est ainsi que naquit la confrérie des Bons Cousins Charbonniers.

Cette balade s’est déroulée dans la bonne humeur et la gaieté ! Si en septembre le brame du cerf retentit au fond des bois, ce jour-là s’élevaient les rires de joyeux drilles.

Cette journée s’est terminée par la visite du musée consacré à la poterie et rendant hommage aux nombreux anciens potiers du village. Marcel Combet, passionné par l’histoire de Joseph Martin, céramiste, a su captiver notre attention par ses récits.

Tous les présents ont vivement remercié Serge et l'auteur de ces lignes pour l'organisation de cette sortie. 

Isabelle Prost

(*) Dans le langage des Bons Cousins Charbonniers, ce terme désignait la personne étrangère à la confrérie et qui n’en connaissait ni les rites ni les secrets.


Le circuit des Radeliers (39) - Février 2014
Après le déluge de la veille les sentiers étaient bien détrempés, dans la forêt de Chaux !  Le circuit, soigneusement étudié au préalable par Danielle Voilly, fut donc un peu modifié pour cause de chemin inondé. Aucun des 18 participants ne s’en est plaint. Sur 18,2 km  - les marcheurs de l’Af-ccc aiment de plus en plus mesurer leurs "exploits" à grands renforts d’enregistrement sur leurs smartphones ! -  les randonneurs  ont découvert avec plaisir le village de Montbarrey, puis arpenté l'humide et  plate forêt avant de poser le sac du pique-nique, bien à l’abri dans la "Baraque 14".  Ils se sont intéressés à la Vieille-Loye, cet ancien village de bûcherons-charbonniers reconstitué et, tout au long du parcours, aux plaquettes  du "circuit des radeliers" rappelant l’épopée du flottage de bois sur la Loue. Cette journée sans pluie mais à l’atmosphère aquatique fut donc une réussite. Il ne reste plus qu’à espérer que les papiers insérés par quelques participants dans les crevasses de l’écorce du grand "chêne à vœux" soient exaucés.
Nicole 

 

Les Fontenelles (25) - Janvier 2014
Pas de neige. Donc pas de raquettes. Mais une magnifique balade sous un soleil presque printanier très apprécié de la douzaine de participants. Guidés par Daniel Putaud et Christine Gallezot,  les marcheurs ont arpenté, au long de 18 km, des sentiers même pas boueux, admiré les vastes espaces du Haut-Doubs, les fermes  aux chaleureuses boiseries, des clochers pointus typiques  et un surprenant abreuvoir-lavogne gallo-romain. Le jambon de pays et le comté venu tout droit de la fruitière, dégustés confortablement et dans une humeur joyeuse près d'un poêle à pellets, ont enchanté les papilles et donné à chacun envie de revenir dans cette belle région.
Nicole
 

Le Morvan : chemin pèlerin de Vézelay à Autun - septembre 2013
Une première pour l'Af-ccc : l'organisation d'une semaine de randonnée itinérante. Il y a eu du soleil (un tout petit peu), de la pluie et de la bonne humeur (beaucoup). De la "colline éternelle" à Château-Chinon, fief de l'ancien président François Mitterrand, du musée de la civilisation celtique de Bibracte à la cathédrale d'Autun, les marcheurs ont  découvert une région aux reliefs vallonnés dans une nature boisée et sauvage. Plus de détails, plus de photos sont à découvrir dans les pages "échos des sorties" et "galeries photos".
Nicole
 


Actualité
Publié le 06.09.2019
Permanences mensuelles
Voici les dates et les lieux des permanences de notre...
Publié le 17.08.2019
Bellemagny - 15 août 2019
Pose de la plaque du Chemin de Compostelle au couvent de...
Publié le 13.07.2019
Nouvelle édition (juin 2019) du guide du chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Franche-Comté et en Bourgogne
Nouvelle couverture, nouveau découpage d'étapes, nouvelle...
Publié le 18.03.2019
DEVIATION DU CHEMIN APRES HYET - ETAPE 6
Des travaux forestiers sur la commune d'Hyet sont en cours...
Partenaires
 
Studio AWProd.com