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Paris : sur les traces de Saint-Jacques - octobre 2018
Sous la protection hospitalière peps D’jeuns de St Christopher Inn Une litanie pour un chemin en jeu de piste ecclésial : St Martin, en faubourg, rue, dans sa Tour des Champs, nous a ouvert sa Porte, St Denis, lui aussi, de même son faubourg, St Laurent en son église nous accueillit au portail avec St Jacques, St Nicolas était aux Champs en l’An 1000, St-Leu St Gilles où St Jacques sur vitrail porte à la fois les attributs du pèlerin et du guerrier, St Eustache, en ce haut lieu, St Jacques est perché dans le vitrail du chœur, St Honoré a honoré bourdon, calebasse, coquilles et nos pas, St Germain l’Auxerrois, pour sa paroisse des rois de France, a choisi St Jacques en clé de voûte St-Merri - qui c’est celui-là ? - a copié pour son portail le St Jacques de Notre-Dame, St Gervais- St Protais lancent dans un vitrail un fougueux St Jacques Matamore, St Louis sur son Ile a choisi les deux Jacques, le Mineur et le Majeur, St Julien Le Pauvre, actuelle paroisse grecque melkite catholique, prend racine dans l’ancienne chapelle St Julien L’Hospitalier de l’hospice pour pèlerins St Séverin a porté lui aussi St Jacques en clé de voûte et éclairé dans un vitrail, St Etienne du Mont veut nous édifier par l’image-vitrail du miracle du pendu-dépendu, volonté partagée avec St Sernin de Tolosa et Santo Domingo de la Cazalda, St Germain n’était là que pour le parcours de son boulevard,
St Jacques - enfin, me direz-vous - a donné dans sa grande largesse son nom à l’église St-Jacques-du Haut-Pas, sur l’emplacement de la commanderie des frères italiens de St Jacques d’Altopascio d’où en souvenir … « Haut-pas ». St Jacques y est présent en statue, XIVème, avec son beau chapeau de pèlerin constellé de coquilles et en adoration devant la Vierge dans un bas-relief de bois,
En cette litanie, peu de saintes…. Ste-Opportune n’a été qu’une rue Ste Geneviève, patronne de Paris, un tombeau, des reliques, mais la plus belle, Notre-Dame, Jacques Le Majeur apôtre y est avec les siens aux ébrasements du portail central, portail du Jugement où le Christ est en gloire.
La société médiévale, chrétienne, fervente de pèlerinages se doit d’accueillir pèlerins et futurs pèlerins : rue St Denis, l’Hôpital Saint Jacques-aux-pèlerins, fondation et siège de la Confrérie St Jacques, en accueillit des milliers et pendant des siècles. En déshérence de jacquets du fait de tribulations diverses, fin XVIIème, c’est terminé… au début XIXème, c’est démoli... Rue du Cygne, seul signe – ok, c’est un peu trop facile – une simple plaque évocatrice, mais quand même entre deux saints statufiés St Pierre et St André : « Chemin de Saint Jacques de Compostelle, Eglise et hôpital du Haut Pas ».
Sous la savante houlette de René et Martine, efficaces organisateurs, Pia et Antoine, Carole, Dominique, Florence et Danielle, Marie-Laure, Françoise, Jean et mes amis retrouvés Danielle, Claudine, Nicole et Daniel, nous avons marché, marché, marché, levé le nez,…. levez le nez, levez le nez : là une coquille sur une balustrade, là une plaque jacquaire, là un surprenant cadran solaire-coquille St Jacques de Dali, là …
Et bien sûr, nous avons vaillamment monté, monté, monté 300 marches ! pour saluer St Jacques perché sur sa Tour et dominant Paris. Je comprends, St Jacques, pourquoi tu restes tout là -haut, figé, ok. Elle est « scotchante » cette vue : la tour Eiffel, Le Centre Pompidou, Le Sacré-Cœur, et encore, et encore… L’histoire authentique ou légendaire de cette tour comme point de départ du pèlerinage vers Santiago, clocher de feue l’église St Jacques-de-la-Boucherie, fait vibrer le cœur des pèlerins d’hier à d’aujourd’hui, a fait vibrer le notre, émotion et amitié partagées, immortalisées dans une photo-souvenir collective.
Nous avons beaucoup appris et appris : sur Paris romaine, gauloise et leurs portes et enceintes, sur Paris médiéval et ses rois, ducs, couvents, prieurés, églises, hôpitaux, reliquaires, sur Paris mystérieux avec le sulfureux Nicolas Flamel, écrivain public du XIVe siècle ; selon la rumeur, féru d’alchimie ; généreux bienfaiteur de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie (avec son or fabriqué ?) et sa dame Pernelle, sur Paris haussmannien (top, les balcons du 1er et du 5ème étage ), sur Paris et la Montagne Ste Geneviève, colline des Savoirs : La Sorbonne, Le Collège de France, L’Ancienne Ecole polytechnique, et aussi sur La Franche-Comté, à Paris : le blason de Belfort sur le fronton de la Gare de l’Est, sa défaite par les troupes de Louis XIV inscrite sur la Porte St Martin.
Si René a conçu ce parcours sur « les traces de St Jacques » en évitant tout magasin de chaussures…, il nous a autorisé un coup d’œil rapide, très rapide, sur les vitrines des artisans et commerces de passages : Brady, de la Trinité, du Grand Cerf, des Innocents. Nous avons été obéissants-tes et sages.
Les rayons de soleil étaient dans nos yeux, étaient dans le ciel aussi, nous avons eu le plaisir de « temps suspendus » lors des pique-niques verts et culturels : le samedi 20, au vaste et aéré Jardin Nelson Mandela, vue sur la superbe église Saint-Eustache et l'emblématique Canopée du Forum des Halles, le dimanche 21, au charmant square Paul-Painlevé jouxtant l’Hôtel des Abbés de Cluny. Je vous le dis, Jacques d’Amboise, commanditaire de cette demeure, était un jaloux orgueilleux : les multiples coquilles qui ponctuent la façade ne sont pas un hommage au Saint des pèlerins mais en son honneur….
Nous avons pu lézarder à l’ombre du Panthéon, église avant d’être le temple républicain « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante », au Jardin du Luxembourg aux accueillantes chaises et pelouses, à la jaillissante fontaine Médicis.
Itinéraire sur les traces de St Jacques culturel, instructif certes, cheminement convivial, amical certes aussi.
L’ « esprit de l’hospitalité jacquaire » retrouvé dans l’accueil chaleureux au local de l’association Compostelle 2000. Combien est mérité ce prestigieux « Prix Elias Valiña » qui lui a été décerné, en 2018, par la Xunta de Galicia eu égard à la promotion assurée des valeurs du Chemin de Compostelle ! Au cours de l’aimable apéritif offert, dans nos échanges nous avons pu en être témoins : quelle aventure humaine et physique que ce pélé PMR en tirant les joëlettes, quel travail que le balisage, que le topo Paris-Chartres, quelle qualité d’accompagnement des pèlerins, etc, etc Merci, Michel, Jean-François, Monique, Daniel, Marie-Jo et pour la présence des deux Jacques… pour la Présidence d’une si active association, ce prénom doit être incontournable. Nous ajoutons, par le cœur, un bouquet de fleurs dans votre trophée, cette si sympathique chaussure de marche jaune, jaune comme la flèche du Camino, œuvre de Elias Valiña, prêtre au O’Cebreiro.
Convivial, amical le repas du soir, aussi : haut perchés sur des tabourets dans une musique d’enfer, au milieu de jeunes, ambiance multiculturelle à indice anglophone +++ de l’Auberge de jeunesse, ou dans le Marais plus cosy, tranquillou, cuisine « fait-maison », à l’étage de « L’Ebouillanté », tant et si bien, que certaines ont dû, le lendemain, s’imposer une glace chez Berthillon !
Nous avons rejoint nos gares, moi, Montparnasse, vous gare de Lyon où en vérifiant l’heure sur l’horloge de sa tour, une coquille St Jacques vous a dû vous faire un clin d’œil…
Sans nul doute, vous êtes enchantés, comme moi, de ce séjour « Paris, sur les traces de St Jacques.
Merci René, merci Martine. Merci à vous tous, toutes qui m’avez accueillie dans votre groupe avec une spontanéité chaleureuse toute franche-comtoise, comme en septembre 2016. Alors, vous me voulez pour le « Séjour Compostelle 2019 » ? Moi, je l’attends et je serai heureuse de vous y accompagner et revoir.
Nadine la Toulousaine
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Sur le chemin de Compostelle en Alsace - Septembre 2016
Jacques
Dato-Braconnier a mené brillamment notre
groupe de 16 marcheurs de Entzheim Ă Thann, du 3 au 10 sepembre 2016.
Voici quelques
tĂ©moignages des participants : ● C'Ă©taient mes premiers pas sur le chemin et j'ai du mal Ă
reprendre le cours de la vie normale. Je me sens apaisée, en harmonie, en pleine forme, j'ai
comme un sourire dans le cœur. Je reste habitée par ces journées au grand air, les
départs en chantant, les arrivées en riant. Et pourtant... j'étais partie avec de l'appréhension, car
je n'avais pas d'entrainement. La fin du premier jour a d'ailleurs été très
douloureuse. Mais je me sentais portée par la gentillesse des membres du
groupe, rassurée par la voiture suiveuse et confiante en l'organisation, qui
pour moi a été sans faille.Les difficultés étaient traitées avec patience, calme,
dévouement et sérieux. Aussi le chemin devenait-il de jour en jour, de plus en
plus beau, riche, joyeux, pour finir par apprécier les km imprévus. J'ai dû être portée sur la monté du mont Saint Odile, car je
ne me souviens pas d'avoir peiné dans les 700m de dénivelé. Quel beau site ! Cependant le point d'orgue pour moi et la véritable
ouverture de mon cœur au chemin de Compostelle a eu lieu à l'arrivée au Val du
Pâtre! L'émotion, des larmes de joie ont jailli en voyant nos
amis alsaciens nous accueillir bras ouverts et chantant. Je ne peux pas Ă©voquer
ce moment, sans que l'émotion remonte. Mon cœur s'est ouvert comme jamais, je
disais en pleurant « C'est cela, c'est cela le chemin, j'y suis ». Que de légèreté ensuite, que de plaisirs partagés avec
les uns et les autres, que de chaleur humaine et d'harmonie avec tout ce qui
m'entourait. Je suis de retour chez moi, éblouie, apaisée, la joie et
le sourire au cœur. Alors merci à vous tous organisateurs comme
participants, j'ai l'impression pour certains de les connaître depuis toujours. Vous m'avez beaucoup appris, vous m'avez comblée. Anne-Marie Saugier
● Rando magnifique. Merci, merci aux organisateurs pour
leur travail perlé et leur patience. Pierrette Marangone
● Superbe ambiance ! Super groupe ! Superbe semaine ! Merci Ă
tous ! Bon chemin de vie pour cette année ! À l'année
prochaine ! André Pirolley,
dit “Dédé lacharrette”
● Cette semaine a Ă©tĂ© un vĂ©ritable bonheur : apaisement,
joie, convivialité, attentions les uns envers les autres, magnifiques découvertes de paysages et culturelles… Grand merci aux organisateurs, chauffeurs,
intendance, hébergement… Stop ! Je
n’ai qu’une chose à signaler : il faut recommencer au plus vite !
Toutes les nouvelles rencontres ont été merveilleuses. Yvette Guenot
● On peut encore apprendre, mĂŞme Ă 75 ans, la vie n’est pas finie. RentrĂ©e
chez moi, je me suis dit en chantant : « Et maintenant que vais-je faire ? » de
tout ce linge qui m’attend dans mon sac, de tous ces souvenirs qui se mêlent
dans ma tête et de tous ces éclats de rire et ces chants qui ont rythmé notre
semaine. Jacqueline Leclercq
● Un grand merci Ă vous tous pour cette belle semaine
d’Alsace. Très bonne équipe toujours pleine d’attention, faisant tout pour favoriser
la fusion de notre groupe. Ces sept jours passés côte à côte resteront dans ma
mémoire et dans mon cœur comme une grande joie. Oui c’est ça le chemin,
l’esprit jacquaire. Encore merci à Jacques, à nos chauffeurs, à nos chanteurs,
à tous et à toutes. Claudine Socié
● Encore une belle rĂ©ussite de l’Af-ccc ! Aucune
fausse note et un grand merci à Jacques pour l’organisation de cette randonnée
en Alsace. Grand merci Ă toi aussi
Nicole pour ton souci du moindre détail, et aussi à Claudine pour la
grande maîtrise de son budget. Merci à tous les participants. Daniel Putaud
● Le rythme habituel a repris, pas facile de revenir d'un tel sĂ©jour avec une
organisation sans faille dans des
paysages enchanteurs et avec des
compagnons à l'écoute. Je suis encore à "voguer à travers les vignes si belles et les villages colorés" si typiques. Notre randonnée ponctuée de rencontres sympa, prévues ou
non, c'est cela le Chemin ! Avec une joyeuse troupe guidée par maître Jacques ! Inoubliable ! Danielle Brun-Vaunier
● Le soleil Ă©tait au rendez-vous y compris dans les coeurs
pour cette belle semaine passée avec tant de bonheur. Autant dans les paysages
que dans cette super équipe. Je remercie encore plus particulièrement notre
petit Jacques, très professionnel dans tous les domaines; que de gentillesse et
une patience (mais une équipe facile à mener !) bref, un amour… Chaque année est différente mais tout aussi bien. Que de
bons souvenirs dont on a besoin. A reconduire ! Christine Gallezot
Un immense merci Ă nos amis de l’association jacquaire alsacienne qui ont si bien accueilli notre groupe. Les rencontres ont Ă©tĂ© de chaleureux moments de partage : ● Puissions-nous continuer Ă vivre nos relations amicales
et maintenir l’esprit du Chemin qui anime nos associations jacquaires ! En toute amitié.
Evelyne Studer, présidente de l’association Saint-Jacques de Compostelle en Alsace
● Pour nous, ce fut une grande joie de vous accueillir dans
ce cadre magique du Val du Pâtre. Amitiés jacquaires,
Gilbert Buecher
● Ce fut un plaisir pour nous de vous revoir tous et toujours tellement enjouĂ©s.
Salut tous les amis Francs-Comtois.
Bernard Denner
● Nous avons beaucoup apprĂ©ciĂ© ces moments de partage et nous sommes toujours partants pour de
nouvelles rencontres.
Irène et Bernard Martz
☞ Plus de photos dans la galerie photos.
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La Vy aux Moines : 19 et 20 juillet 2014 Montbenoît (France) - M...
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Philippe
nous avait donné rendez-vous le samedi 19 juillet à 9h00 à Montbenoît pour une
randonnée franco-suisse de deux jours. Départ à l'heure pour ce groupe de 19
marcheurs. Tout de suite, on grimpe Ă Hauterive, puis Ă la Perdrix, oĂą une
pause permet de récupérer avant de monter à la Côte du Cerf, point culminant du
jour avec ses 1210 m. C'est lĂ que nous nous installons pour le pique-nique
sous un beau soleil. Daniel contribue à la convivialité en sortant des bouteilles
de Bordeaux de son sac Ă dos.
L'après-midi,
descente sur le Theverot (930 m), puis remontée à travers la forêt en direction
du Bredot (1125 m), ancien poste frontière. Par un beau chemin très vallonné en
forêt, nous arrivons en vue de la Brévine.
Le
couchage est organisé au gîte communal : on se sent un peu pèlerin avec le
dortoir et les lits gigognes (et les ronfleurs!). Le repas est rĂ©servĂ© Ă
l'Isba : dans la Sibérie de la Suisse, nous passons toute la soirée dehors
dans une ambiance des plus joyeuses.
Après
un copieux petit déjeuner à l'Isba, nous repartons le dimanche matin à 8h00 sur
les chemins à travers la campagne, longeons le lac des Taillères, puis
remontons en direction de la forêt. Un beau chemin large nous emmène sur la
colline de la Citadelle (1212 m) pour la pose pique-nique. La descente passe Ă
Monlési (où a vécu Jean-Jacques ROUSSEAU). Après une halte devant le tilleuls
des Moines (plus de 500 ans), nous atteignons le prieuré de Môtiers, au bout
d'une quarantaine de kilomètres sur les deux jours.
L'organisateur
avait tout prévu : le ciel a attendu notre arrivée pour se déverser sur
nous. Le retour était programmé en covoiturage sur Montbenoît. Un week-end
apparemment très apprécié, malgré les dénivelés. (Pour voir plus de photos, aller à la page "galeries photos")
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Le chemin de Compostelle en Bourgogne - 14 au 21 juin 2014
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Samedi 14 juin,
nous abandonnons nos voitures (grève des trains oblige !) sur un parking
de Saint-Jean-de-Losne. Sac au dos, c’est parti pour notre valeureuse équipe
composée d’habitués des randonnées mensuelles comme Jacques, André,
Claudine, Daniel et Christine, Daniel et Nicole, et de membres moins souvent
présents : Danielle, Jacqueline, Gérard et Nelly, qui se fondent d'emblée dans l’ambiance détendue du groupe. Nous avons tous une pensée
pour Pascale et Chantal, qui, pour raisons de santé, ont prévenu la semaine
précédente qu’elles ne pourraient être parmi nous. Après un parcours le long du canal de Bourgogne puis en forêt, idéal pour se
mettre en jambes, 1ère nuit à la Grange de Saule. Là , les bénévoles
de la Confraternité des Pèlerins de Saint-Jacques en Bourgogne nous réservent
un accueil chaleureux et gourmand. La seconde Ă©tape
nous mène à l’abbaye de Cîteaux. Nous nous imprégnons de la sérénité du
lieu avant de suivre « le chemin des Moines » en forêt. La pause de
midi a lieu chez François, à Flagey-Echezeaux, sous son cerisier plein de fruits. Puis nous attaquons le vignoble : la visite du Clos Vougeot nous fait
découvrir les secrets du développement des grands crus. Nous aurons
maintenant plusieurs jours pour constater l’important travail demandé par la
vigne : partout, on s’affaire à soigner une vendange prometteuse. Mais Nuits-Saint-Georges
(oĂą nous faisons Ă©tape), Ladoix,
ALoxe-Corton, Beaune (où nous passons notre 3ème nuit), Pommard,
Volnay, Meursault, Chassagne-Montrachet se succéderont sans que nous nous
laissions tenter - ou bien raisonnablement, nous avons parmi nous des
connaisseurs ! - par des dégustations. A vrai dire il fait chaud, et
c’est plus souvent l’eau qui nous désaltère. Avant Chagny, un peu de fatigue se
fait sentir chez quelques-uns et nous décidons de l’assistance d’une voiture pour y décharger
des sacs devenus pesants. Les orteils douloureux apprécient ce secours
momentané et l’accueil très amical des bénévoles de l’association « Pèlerins
71 », au gîte de Fontaines, fait rapidement oublier toute lassitude. Au 5ème jour nous quittons progressivement la vigne pour de vertes collines, des champs céréaliers, des chaumes. A Saint-Désert, les sœurs de Notre Dame de la Salette nous reçoivent avec de larges sourires. Le tracé de l’avant-dernière journée, assez vallonné, est toujours aussi plaisant. Dès la douche prise, c’est ensuite avec bonheur que nous visitons, chacun à notre
rythme, Saint-Gengoux-le-National, cité au riche passé
médiéval. Vendredi 20 juin, dernière journée de marche, nous choisissons de passer par Taizé. Rester, ne serait-ce qu’un moment, au milieu des chants et
de la ferveur des nombreux jeunes qui se retrouvent dans ce lieu ouvert Ă tous,
apporte une fraîcheur réconfortante à notre groupe de « seniors ». C’est
ensuite la descente sur Cluny, but de notre semaine, où nous sommes rejoints par Chantal, Claude et l'épouse de Gérard. La ville, imprégnée d’une
intense atmosphère culturelle et spirituelle, n’oublie pas d’être animée par ses
étudiants d’écoles réputées. C’est un plaisir, le lendemain matin, d’écouter Jean-Pierre
l’historien nous conter les rapports entre Compostelle et Cluny. C’est un autre
grand moment que de visiter l’abbaye.
C’est avec émotion
que nous nous quittons, enchantés de cette pause « nature, culture,
spiritualité », pleine de rires et de bonne humeur. (Pour voir plus de photos, aller à la page "galeries photos") |
Chemin pèlerin en Morvan - 14 au 20 septembre 2013
Voir dans la rubrique "galerie photos" les images de ce chemin pèlerin, qui de Vézelay à Autun, a mené 14 adhérents à la découverte d'un parcours mêlant nature, culture et Histoire. Parfois balisé des coquilles de Compostelle, du Tau et de la colombe du chemin d'Assise ou de la signalétique du Grand Tour du Morvan, entre autres, cet itinéraire a été mis en place en 2012 par "Les Amis de la cathédrale d'Autun". Munis de cartes au 25000, d'un descriptif succinct et des informations pratiques fournies par l'excellent site internet de l'association (www.cheminpelerin-vezelay-autun.fr), les quatre accompagnateurs, Daniel et Daniel, Christine et Nicole, ont conduit la joyeuse bande comtoise. Tous ont apprécié, au gré de dénivelés dignes de moyenne montagne, les longues forêts aux chemins creux, les points de vue splendides, les grands lacs ou réservoirs comme ceux de Chaumeçon et Pannecière. Le groupe a fait connaissance avec la civilisation celtique au Mont Beuvray et au musée de Bibracte, a revu l'histoire récente à Château-Chinon avec le mémorial François Mitterrand et s'est étonné de la fontaine colorée de Niki Saint Phalle. Il a pu aussi se recueillir ou faire une pause sereine près des émouvantes chapelles de Savault ou Montbois. Des hébergements variés, des hôtes et des habitants avenants, des dégustations de champignons frais cueillis ont fait oublier la pluie souvent présente. Mais c'est sous le soleil que la visite d'Autun, avec la cathédrale Saint-Lazare, le théâtre et l'arc gallo-romain, a conclu cette semaine riche de rires, de chants et de bonne humeur partagés.
☞ Note : il est indispensable de bien savoir lire une carte avant de se lancer sur ce beau chemin. |
La rando des partenaires HÉRICOURT-BELFORT - 21 AVRIL 2013
Faire mieux connaître des
Franc-comtois le chemin de Compostelle
dans notre région en réunissant les acteurs concernés - institutions et marcheurs - tel était
l’objectif de la randonnée des partenaires.
Inspirée de la balade n° 5 du topo guide FFR
« randonnées en Franche-Comté : de gare à gare », l’idée d’un
parcours interdépartemental Héricourt/Belfort a séduit : Contactés par
l’Af-ccc, Jean Sechehaye, président
du comité de la randonnée FFR de Haute-Saône et André Leboucher, président du Codérando pour le Territoire de Belfort, ont de suite donné leur accord pour
participer à l’organisation. Ils ont, de
plus, proposé de prendre en charge les billets de train pour conduire ou
reconduire les marcheurs à leur lieu de départ, Belfort ou Héricourt, puisque
le trajet proposé est en ligne. Ils ont également voulu offrir aux randonneurs
du jour le petit déjeuner et l’apéritif. Dès la fin 2012, le projet prenait
bonne forme, les autorisations administratives étaient acquises, la communauté
de communes du Pays d’Héricourt offrait affiches et cartons d’inscription, le club
rando SGH de HĂ©ricourt donnait son accord pour accueillir les marcheurs dans
son local et la Ville pour prêter tables, bancs et machines à café. Serge
Rota, ancien pèlerin, acceptait de recevoir les randonneurs chez lui, Ă
Mandrevillars, pour la pause de midi (Il
ne savait pas encore, en janvier, que 300 personnes allaient débarquer dans sa
propriété !), et la commune mettait à disposition une tente en cas de
temps incertain. Katia Vidberg, responsable randonnée à Destination 70,
l’organisme chargé du tourisme en Haute-Saône, faisait la promotion de la
balade auprès des clubs de marche haut-saônois, la presse et la radio locales
s’intéressaient à l’affaire. Les inscriptions n’ont pas tardé à affluer.
Le succès s’est confirmé le jour
J, avec la longue cohorte qui s’est mise en route pour 17,5 km d’un parcours
vallonné, sous une météo presque clémente. Bien sûr, discipliner 300 personnes
aux niveaux de marche très variés ne fut pas de tout repos pour les
accompagnateurs ! Mais la vidéo
tournée gracieusement par Jean-Philippe et Maeva, de Videolab/Appollo77, avec appareil
photo perfectionné et drone pour les photos aériennes le prouvent : ce ne fut que sourires, bonne
humeur, rencontres entre anciens, futurs pèlerins de Compostelle et simples
amoureux de la marche et de la nature. Les marcheurs sont tous repartis avec un tour du
cou au sigle de l’Af-ccc, offert par notre association, et, pour 80 chanceux
tirés au sort, avec l’un des t-shirts offerts par le Conseil général de
Haute-Saône. Les bénévoles, contents que les efforts déployés aient été couronnés de
succès, étaient aussi heureux que les marcheurs.
La manifestation, gratuite pour
les participants, a été très peu
onéreuse pour l’Af-ccc grâce au soutien financier et logistique de tous les
partenaires et bénévoles. Notre association leur adresse ses plus vifs
remerciements. Nicole
(Pour voir plus de photos, aller à la page "galeries photos") Les marcheurs du jour : Af-ccc (41 participants), Bol d’Air de Vy-les-Lure (22), Marche buissonnière
d’Héricourt (21), association des Amis de St Jacques en Alsace (16), Découverte des 3 Vallées de Belfort
(14), La Bermontagne de Bermont (13), club de marche d’Audincourt (11), Guy
Berçot, président du comité régional de la FFR,
des représentants de la Compagnie Belfort-Loisirs, de Codérando, du
comité départemental de la randonnée pédestre de Haute-Saône, de l’association
des pèlerins de Compostelle et Rome en Franche-Comté, de la Confraternité des
pèlerins de Saint-Jacques en Bourgogne, des Sports généraux section marche de
Héricourt, de la Vallée du Rupt, et de nombreux marcheurs individuels, en couple,
en famille, entre amis...
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Inauguration à Angeot le 24 septembre 2006 de la plaque matérialisant l'entrée du Chemin de Compostelle en Franche-Comté. |
Album-photo de la rando des partenaires 8 avril 2006. ▸ Cliquez sur la plaque et tĂ©lĂ©chargez au format pdf
Merci à tous les participants, aux partenaires et aux organisateurs qui ont contribué à la réussite de cette belle manifestation dans l'amitié et la joie. |
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